Québec clarifie ses demandes à Ottawa

Québec clarifie ses demandes à Ottawa
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Exigences linguistiques, réduction du nombre de résidents non permanents et remboursement des frais d’accueil des demandeurs d’asile: le gouvernement québécois a précisé ses revendications mercredi, après avoir brandi la veille la menace d’un référendum sectoriel sur l’immigration si les négociations avec Ottawa n’aboutissaient pas. être résolu d’ici le 30 juin.

Je travaille à faire avancer les discussions qui ont eu lieu entre les deux premiers ministres [François Legault et Justin Trudeau] il y a quelques semaines. Nous attendons des avancées claires et nettes de la part du gouvernement fédérala déclaré Christine Fréchette, ministre de l’Immigration du Québec, lors d’une courte mêlée de presse à l’Assemblée nationale mercredi.

Selon le ministre, les revendications de la Coalition Avenir Québec sont les suivantes :

  • Progrès dans l’intégration des exigences linguistiques dans les programmes du gouvernement fédéral ;
  • des progrès dans la réduction du nombre de résidents non permanents ;
  • réponses concernant le remboursement par le gouvernement fédéral des frais d’accueil des demandeurs d’asile dans la province.

Nous n’excluons riena ajouté la ministre Fréchette, faisant allusion à la déclaration de François Legault mardi de ne pas exclure la possibilité de tenir un référendum sectoriel sur les politiques d’immigration si les négociations avec le gouvernement fédéral sur cette question échouaient. avant le 30 juin.

Mais ce sur quoi je travaille actuellement, c’est l’avancée des discussions qui ont eu lieu [même] si les délais sont serrésa-t-elle expliqué, tout en ajoutant qu’elle participera à un forum des ministres provinciaux de l’Immigration en mai, où seront discutés les demandeurs d’asile.

Complètement inutiledit Miller

Interrogé sur l’idée d’un référendum sur l’immigration soutenue par Québec, le ministre fédéral de l’Immigration Marc Miller a répondu mercredi que c’était complètement inutile. Cela ne sert à rien de déclamer en public. […] Nous avons quelques désaccords, mais cela ne nous empêche pas de travailler ensembleil a continué.

Le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, mercredi, lors d’une mêlée de presse sur la Colline du Parlement.

Photo : Radio-Canada

Ce dernier a toutefois affirmé qu’il maintenait bonnes relations avec la ministre Fréchette, qu’il a rencontrée il y a quelques semaines.

% de résidents temporaires, et j’ai plusieurs solutions possibles à proposer au gouvernement Legault pour réduire le nombre, ce qui serait assez facile à faire », « texte » : « Nous avons plusieurs enjeux communs, dont celui de réduire le nombre de résidents temporaires. […] Le Québec accueille environ 6% de résidents temporaires, et j’ai plusieurs solutions possibles à proposer au gouvernement Legault pour réduire ce nombre, ce qui serait assez facile à faire”}}”>Nous avons plusieurs problèmes communs, notamment la réduction du nombre d’immigrants temporaires […] Le Québec accueille environ 6 % de résidents temporaires, et j’ai plusieurs solutions possibles à proposer au gouvernement Legault pour réduire ce chiffre, ce qui serait assez facile à faire.a-t-il assuré.

Le PQ appuierait la CAQ

Le Parti québécois (PQ) se rangerait du côté de la Coalition Avenir Québec (CAQ) si un référendum sectoriel sur l’immigration devait avoir lieu.

La tête de PQPaul St-Pierre Plamondon, demande à François Legault de s’engager à tenir un référendum s’il n’obtient pas les pleins pouvoirs en matière d’immigration à la suite de cette rencontre avec le premier ministre canadien.

Si, une énième fois, la porte se ferme au nez de François Legault, qu’il déclenche cette consultation populaire sur le rapatriement des pleins pouvoirs en matière d’immigration et auquel cas, je serai à ses côtés.

Une citation de Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Le chef péquiste a néanmoins tenu à souligner que ce n’était pas la voie qu’il envisageait puisqu’il souhaite quitter purement et simplement la fédération canadienne.

Si j’ai un gouvernement fédéraliste québécois qui hésite entre se coucher par terre et se faire fermer la porte au nez sans rien faire ni poser une certaine action qui permette au moins à la population de se faire entendre, je prendrai la deuxième option, mais sachant que ce n’est pas ce dont je rêve pour le Québeca-t-il ajouté lors d’un point de presse mercredi à l’Assemblée nationale.

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Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois (Photo d’archive)

Photo : La Presse Canadienne / Jacques Boissinot

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a pour sa part dénoncé la stratégie du gouvernement caquiste.

François Legault a des pouvoirs en matière d’immigration. Il devrait déjà d’abord les appliquer efficacement. Pour faire avancer la fédération canadienne, ce n’est pas par la menace référendaire qu’on bâtit des relations de confiancea lancé le chef libéral par intérim Marc Tanguay.

: « Eh bien oui, je le ferai bailleur de fonds Francis. Nous allons y aller ensemble pour tenir notre référendum ». C’est le PQ, c’est la chicane et c’est zéro résultat », « texte » : « La chicane du PQ est devenue la chicane de la CAQ et là j’entends que Paul St-Pierre Plamondon dit : « Ben oui, je t’appuierai François. Nous allons y aller ensemble et faire notre référendum ». C’est le PQ, c’est la chicane et c’est zéro résultat”}}”>La chicane PQ est devenue la chicane CAQ et là j’entends que Paul St-Pierre Plamondon dit : « Ben oui, je vais bailleur de fonds Francis. Nous allons y aller ensemble et organiser notre référendum.» C’est le PQ, c’est la chicane et c’est zéro résultat.il ajouta.

Québec solidaire (QS) a déclaré vouloir également les pleins pouvoirs en matière d’immigration, mais n’a pas précisé s’il ferait campagne aux côtés du gouvernement lors d’un éventuel référendum. Nous n’en sommes pas du tout là. Nous demandons [à François Legault] se mettre au travail en utilisant tous les pouvoirs dont il disposea expliqué la députée solidaire Christine Labrie.

Nous sommes favorables à ce que tous les pouvoirs soient accordés en matière d’immigration. Avons-nous besoin d’un référendum pour cela ? Alors commençons par utiliser les pouvoirs dont nous disposonselle a ajouté.

Avec les informations de La Presse Canadienne

 
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