Dans le Pas-de-Calais, la tempête Pierrick a causé d’importants dégâts.
Phénomènes très localisés, extrêmement intenses, accompagnés parfois de grêle, de toitures et de bâtiments agricoles endommagés.
A Gouy-en-Artois, les témoignages des habitants témoignent de la force des rafales.
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Tempêtes, crues exceptionnelles, inondations… La France fait face à une série d’intempéries
“En une seconde, j’ai vu ma vie défiler.” Il était 20h30 lundi lorsqu’un des chevaux de Franck Haultcoeur, habitant de Gouy-en-Artois, s’est étrangement agité à l’heure de les nourrir. « Ça s’est mis à siffler, et tout d’un coup, le toit du hangar s’est élevé. J’ai encore eu le temps de me précipiter dans un coin pour m’abriter, car il y avait des tôles qui tournaient dans le bâtiment. Avec l’air, ils volaient”, explique ce dernier dans le reportage en tête de cet article où l’on découvre une grange à ciel ouvert.
En pleine tempête Pierrick, l’épisode, aussi court que brutal, a surpris tout ce village de 325 habitants. « Ça a sifflé comme une fusée pendant trois minutes, et c’est un effet de bombe si vous voulez. Alors, la peur s’installe dans ces moments-là. » Le maire Hubert Dingreville témoigne à son tour. Les dégâts se situent dans une rue où des arbres ont été abattus et de nombreuses toitures endommagées, avec au total environ 2 800 coups de foudre enregistrés.
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Le vent qui a soufflé lundi dans le Pas-de-Calais a également été violent sur la commune de Lestrem. “Avant, ce qu’on voit ici, c’était une cabane, un abri où l’on rangeait les outils, etc. Et maintenant, il ne reste plus rien”, explique une habitante dont la maison n’a pas été épargnée, même si la foudre a frappé celle de ses voisins. Dans cette commune, quatorze maisons ont été touchées par cette forte rafale de vent, sans faire de victimes.
