le PQ est malhonnête à des fins électorales, peste QS

le PQ est malhonnête à des fins électorales, peste QS
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Le refus du chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon d’exclure la construction d’un troisième lien autoroutier en 2026 est électoraliste et malhonnête, dénoncent les militants solidaires. Ils reprochent au Parti québécois (PQ) l’effritement du front commun d’opposition contre ces infrastructures routières.

À leur tour, les partisans Etienne Grandmont, Sol Zanetti et Gabriel Nadeau-Dubois ont visé le Parti québécois et sa nouvelle position sur le troisième lien au Québec. «Ça donne vraiment de faux espoirs, ça ouvre vraiment la porte. C’est une stratégie, c’est de la communication électorale, elle n’est pas basée sur la science », a déclaré Sol Zanetti.

Depuis plusieurs semaines, le chef du Parti québécois, en hausse dans les sondages, garde floue sa future position sur la construction d’un nouveau lien entre Québec et Lévis.

Mardi encore, le chef du Parti québécois a refusé d’exclure les infrastructures routières s’il accède au pouvoir en 2026, soutenant que le travail de consultation « est à refaire ».

L’élu de Taschereau, Etienne Grandmont, s’inquiète de la nouvelle approche du PQ.

«Je pensais qu’ici, au Québec, dans la région de Québec, on avait, parmi les partis d’opposition, une sorte de coalition, en fait, de groupes qui étaient fortement opposés à une version autoroutière du troisième lien. Force est de constater que la position du Parti québécois est un peu plus instable», a-t-il déclaré.

Position évolutive

Cependant, le PQ s’est toujours solidaire des gens qui s’opposent à la construction d’un lien autoroutier. Paul St-Pierre Plamondon réaffirme qu’il ne veut pas « d’un lien autoroutier », mais que son parti ne contrôle pas l’agenda de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour les deux prochaines années.

Lors du dernier scrutin, le parti souverainiste a également proposé une liaison dédiée aux transports en commun. C’est toujours la position du PQ, mais elle pourrait changer, a souligné le chef.

M. St-Pierre Plamondon a répété que le PQ « fera un travail vigoureux encore avec d’autres consultations pour arriver à la meilleure offre possible pour le Québec lors de l’élection de 2026 ».

Ces déclarations ont surpris les élus de la région de Québec.

« Qu’est-ce qui va le faire changer [d’avis], sinon des raisons électorales qui sont loin d’être scientifiques et qui ne sont pas honnêtes envers les gens à qui il a fait croire qu’il serait un bon défenseur d’une véritable mobilité durable”, a dénoncé le député Zanetti. « Cela fait des décennies que l’on parle d’un troisième lien, les études sont en cours depuis longtemps […]. La preuve a été faite. Les solutions pour la mobilité au Québec, ce n’est pas plus d’autoroutes entre les deux rives, c’est le transport en commun, c’est l’amélioration des installations, c’est la réfection des ponts.

Front commun secoué

Le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a pour sa part critiqué l’effritement du front commun d’opposition contre un tel projet d’autoroute.

«Je comprends mon collègue Sol… Je comprends mon collègue Etienne de se demander avec qui on peut vraiment travailler dans la région de Québec, dans la lutte aux changements climatiques», a-t-il souligné.

“Nous pensons que nous comptons sur des aides, sur un sujet aussi important pour la région que la mobilité et le troisième maillon, et que du coup ce front commun est ébranlé.”

 
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