A l’approche de l’Aïd el Fitr, prévu mercredi 10 avril, de nombreux membres de la diaspora sénégalaise en France intensifient leurs efforts de solidarité avec leurs proches restés au pays, comme en témoignent les témoignages recueillis par RFI dans le quartier historique de Château-Rouge à Paris et Montreuil.
«Je me suis préparé à pouvoir aider un peu», raconte Ousmane Diallo après avoir envoyé 200 euros à sa famille à Dakar via un bureau de transfert. Comme lui, beaucoup « se serrent la ceinture » pour récolter des fonds à envoyer au Sénégal. Ibrahima Sarre a, de son côté, prévu près de 600 euros pour sa femme et ses enfants, expliquant que “quand on est en France c’est pour travailler et renvoyer chez soi”.
Même s’il travaille à l’Aïd, Ousmane Diallo se réjouit que sa famille puisse « bien célébrer », soulignant que « chaque Africain en France soutient une famille entière restée au pays ». Ibrahima Sarre, qui fera modestement la fête en France, transmet également des « bénédictions » via cet argent destiné à acheter de la nourriture, des vêtements et des cadeaux.
Ces transferts financiers, parfois au prix de sacrifices, sont un « sacerdoce » pour ces travailleurs afin que leurs proches puissent vivre dignement cette grande fête religieuse et culturelle du Sénégal, malgré la distance.
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