Cela fait plus de six mois qu’elle n’a pas donné signe de vie. Lina, 15 ans, disparue le 23 septembre 2023 alors qu’elle se dirigeait à pied vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. Originaire de Plaine, l’adolescent a dû prendre le train de 12h05 pour Strasbourg. Elle prévoyait d’y rencontrer son petit ami de 19 ans, Tao, pour un après-midi de shopping. Malheureusement, après un dernier message vidéo adressé à Tao vers 11h20, Lina a disparu dans la nature…
Depuis, sa mère a remué ciel et terre pour retrouver sa trace. En plus de participer physiquement aux recherches pour retrouver sa fille, Fanny Groll se bat au quotidien pour que Lina ne soit pas oubliée et que l’enquête continue. Ce 22 mars, elle a même annoncé la création d’une association caritative.
La mère de Lina doit faire face à la « réalité financière »
Baptisé « Les bonnes étoiles de Lina », ce dernier a pour objectif de rassembler ceux qui souhaitent encore l’aider à retrouver sa fille. Elle entend également lutter contre le cyberharcèlement, dont Lina était la cible avant de disparaître, ainsi que collecter des fonds directement pour sa mère. Lors d’une conférence de presse tenue le 22 mars, Fanny Groll a admis avoir besoin d’argent pour de tristes raisons. Il y a « une réalité financière, à savoir honoraires d’avocat : ça coûte une fortune», » a reconnu la mère célibataire, infirmière de profession.
L’argent récolté servira également à financer la recherche, qui se poursuit inlassablement dans le Bas-Rhin. « Aujourd’hui encore, il y a des gens qui se déplacent, qui errent. J’ai des amis qui font beaucoup de va-et-vient. Alors si on peut aider un peu ces gens qui ont beaucoup donné, c’est bien.» a poursuivi la mère de l’adolescent disparu.
Un concert organisé le 20 avril pour récolter des fonds
Dans le podcast Code Source, animé par Le Parisien, la journaliste Louise Colcombet révèle queun concert aurait lieu le 20 avril à Plaine, dans le but de récolter des fonds. « Un groupe de rock a proposé de jouer pour cet événement, qui doit permettre, avec les cotisations, de financer des allers-retours à Strasbourg, des affiches s’il y a lieu de les imprimer pour rechercher Lina… », elle explique.
Pour l’heure, l’enquête sur la disparition de Lina est au point mort.
