deux mineurs placés en détention provisoire

deux mineurs placés en détention provisoire
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Au total, quatre jeunes hommes, dont deux frères, sont mis en examen pour l’assassinat du jeune Shemseddine, 15 ans, battu à mort jeudi dernier près de son lycée dans l’Essonne. Parmi eux, un majeur et un mineur ont été incarcérés dans la nuit de dimanche à lundi. Les deux autres mineurs avaient « demandé du temps pour préparer leur défense », a indiqué le parquet. Ils ont été placés en détention provisoire.

« Un cas tragique de coups mortels »

Me Jacques Bourdais, qui défend un adolescent de 17 ans, n’a pas souhaité réagir à l’issue de l’audience devant le juge des libertés et de la détention.

“Mon client accepte et comprend son placement en détention provisoire”, a déclaré à l’AFP Arnaud Simonard, qui défend l’autre mineur, “totalement dévasté, et dépassé par ce drame”.

Me Simonard a également fait part de son « incompréhension » quant à l’accusation d’assassinat « qui présuppose une intention homicide et une préméditation » et qu’il juge « totalement en décalage avec la réalité du dossier ».

“Il s’agit évidemment d’un cas tragique de coups mortels, c’est-à-dire de violences qui ont entraîné la mort mais sans intention de la provoquer”, a précisé l’avocat.

Les obsèques de « Shems », comme l’appelaient ses amis, ont eu lieu mardi dans l’Essonne, en présence de dizaines de proches et d’habitants de Viry-Châtillon.

La mort de l’adolescent, battu à mort près de son collège deux jours après une autre violente agression qui a visé une collégienne à Montpellier, a provoqué l’émoi dans tout le pays.

Selon les premiers éléments de l’enquête et les déclarations du prévenu, citées par le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin, les deux frères avaient ordonné à plusieurs garçons, dont la victime, de cesser leur correspondance avec leur sœur, notamment « sur des sujets liés à la sexualité », « craignant pour leur réputation et celle de leur famille ».

L’adolescent, 15 ans, a été mis en examen pour manquement volontaire à la prévention d’un crime. “Il n’y a pas de crimes d’honneur”, a souligné mardi le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti à l’Assemblée nationale, “il n’y a que des crimes d’horreur”.

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