Derrière ce chiffre, des hommes, des femmes, des enfants. Des civils, pour la plupart, et des militaires qui perdirent la vie en août 1944 lors de la Libération en Anjou. Soldat retraité de la gendarmerie, membre du Souvenir français (1) et passionné d’histoire, Jean-Philippe Chamaillet s’est intéressé de près à ces victimes. Quatre-vingts au total, dont deux gendarmes.
« Frappé par une mauvaise rafale »
Qui étaient-ils vraiment ? Et dans quelles circonstances tragiques ont-ils été tués ? C’est ce qu’a entrepris cet Angevin, venu nourrir cette page d’histoire en détail, pour la première fois.
Pour mener ses investigations, qui feront l’objet d’un livre à paraître cet été, Jean-Philippe Chamaillet a suivi la progression des troupes américaines depuis leur entrée dans le département le 4 août jusqu’à leur progression vers Angers – libéré le 10 août –. et au-delà.
Depuis un an, il multiplie les recherches dans les écrits, les livres historiques, les Archives départementales du 49 et de Caen, où sont répertoriées des personnes. mort pour la France
. Dès le début du mois d’août, ces civils ont été tués soit par des bombardements anglo-américains, soit lors de combats entre Américains et Allemands, soit par l’ennemi en représailles.
explique l’auteur.
Un nom…
#Français
