Le radar photo suffit en attendant le boulevard urbain, estime Québec

Le radar photo suffit en attendant le boulevard urbain, estime Québec
Descriptive text here

«Beaucoup trop tôt» pour décider d’un échéancier réaliste pour le «possible» projet de transformation de l’autoroute Dufferin-Montmorency en boulevard urbain, selon le porte-parole Nicolas Vigneault.

Mais une chose semble sûre.

Le ministère des Transports fait toujours confiance à son radar photo installé en février 2023, près de l’intersection de l’autoroute Dufferin-Montmorency et du boulevard François-De Laval pour assurer la sécurité du tronçon.

Lundi, Le soleil rapporte que l’idée de régler rapidement les problèmes de sécurité routière à l’intersection rallie les citoyens et les élus municipaux. Ils craignent que le gouvernement du Québec choisisse de se rabattre sur une conversion complète, dans quelques années, sans corriger temporairement le secteur pointé du doigt à plusieurs reprises.

Le ministre régional Jonatan Julien a fait du boulevard urbain une condition »sine qua non» dans le prolongement de la promenade Samuel-De Champlain sur les plaines de Beauport, à l’extrême-est du Québec, la semaine dernière.

Mais en attendant, le ministère des Transports ne partage pas son intention de procéder à un réaménagement ou à d’autres aménagements temporaires autour de la bretelle où le virage à gauche est assuré par un feu tricolore. Le radar photo au coin du boulevard François-De Laval fait le travail, estime-t-on.

Réduction de vitesse déjà « significative »

À la suite du drame qui a coûté la vie à toute une famille à l’automne 2021, le ministère affirme avoir procédé à des analyses de sécurité dans le secteur, notamment en mesurant la vitesse à l’hiver 2022.

Ces mesures, qui ont permis de confirmer que plusieurs usagers de la route dépassaient la limite de vitesse affichée de 70 km/h à la hauteur du boulevard François-De Laval, ont mené à l’installation d’un dispositif de détection de vitesse non loin de là, explique le porte-parole. Nicolas Vigneault.

Québec se veut donc rassurant : « les équipes du ministère veillent à ce que le radar photo réponde aux enjeux de sécurité routière, soit le nombre, la fréquence et la gravité des accidents dans le secteur ».

Depuis sa mise en service il y a un peu plus d’un an, « les cadences observées dans le secteur ont sensiblement diminué », constate-t-il.

Par exemple, la proportion de 64% de véhicules circulant sur la voie de gauche en février et mars 2022 et dépassant la limite de 70 km/ha est tombée à 18,7% en avril 2023, deux mois après la mise en place du radar photo, selon les données. du gouvernement du Québec.

Dans son rapport rendu public en décembre 2022, après l’accident qui a fait quatre morts, le coroner Donald Nicole a salué l’installation d’un radar photo et a recommandé le « réaménagement du secteur » de l’autoroute Dufferin-Montmorency afin de « réduire la vitesse et les risques d’accidents ». .

Dès 1992, un rapport du coroner Gabriel Garneau, également à la suite d’un accident mortel, recommandait la construction d’un échangeur au même endroit.

Aujourd’hui, le ministère estime que le photoradar « répond aux recommandations du coroner ». [Donald Nicole] afin d’améliorer la sécurité routière dans ce secteur. Sans oublier, ajoute M. Vigneault, qu’une boucle de détection a également été installée en août 2022 afin que le feu de virage à gauche devienne vert lorsque la file de véhicules en attente atteint la boucle.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV jugé pour tentative de meurtre sur une femme, alors qu’il était en permission de prison
NEXT Face à face entre la femme et la maîtresse dans « L’Autre »