Les réactions ont été rapides. Après le communiqué publié ce lundi 8 avril au matin par l’ONG Surfrider qui s’inquiète de la qualité des eaux de la Seine où doivent se dérouler plusieurs épreuves olympiques cet été, la préfecture d’Île-de-France et la La mairie de Paris a réagi.
Plusieurs raisons avancées pour expliquer les prélèvements effectués par Surfrider
Dans un communiqué, le premier assure que « la qualité de l’eau de la Seine sera au rendez-vous pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ». Il est notamment écrit que « unités de désinfection des stations d’épuration des eaux (entérocoques et E. Coli) […] n’étaient pas en service lors des prélèvements effectués par Surfrider » puisqu’il n’y avait pas de baignade entre septembre et mars.
La préfecture ajoute que les précipitations importantes du premier trimestre 2024 n’ont pas aidé, et que surtout « les travaux de gros oeuvre du Plan Baignade qui améliorent le fonctionnement du réseau d’assainissement par temps pluvieux seront mis en service en avril et mai ». Elle précise enfin que les bateaux situés sur la Seine et non raccordés au réseau d’assainissement seront déplacés d’ici les Jeux.
“La Seine n’est en aucun cas destinée à accueillir les baigneurs de mi-septembre à juin”
De son côté, la mairie de Paris communique avec BFM Paris Île-de-France son étonnement lié « à la temporalité d’une telle étude dont les échantillons ont été prélevés en dehors de la saison estivale. La Seine n’est pas destinée à accueillir des baigneurs de mi-septembre à juin, notamment pour des raisons de sécurité.
Trois épreuves des Jeux de Paris se dérouleront dans la Seine depuis le pont Alexandre-III. Tout d’abord, le triathlon, les 30, 31 juillet et 5 août. Ensuite, les épreuves marathon de natation, les 8 et 9 août. Et enfin, le paratriathlon, les 1er et 2 septembre.
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