Le géant français TotalEnergies, premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé ce lundi un accord pour renforcer sa production de gaz naturel aux Etats-Unis, selon un communiqué. La quatrième major mondiale annonce ainsi un accord » d’acquérir la participation de 20 % détenue par Lewis Energy Group dans les permis miniers Dorado exploités par EOG Resources (80 %) dans le bassin d’Eagle Ford au Texas « .
” Cette opération augmente la capacité de production de gaz naturel de TotalEnergies et renforce son intégration dans la chaîne de valeur du gaz naturel liquéfié (GNL) aux États-Unis. », résume le communiqué.
Situé au Texas, le champ Dorado permettra à TotalEnergies « augmenter sa production nette de gaz aux États-Unis de 50 millions de pieds cubes par jour (Mcf/j) en 2024, avec un potentiel de croissance de 50 Mcf/j supplémentaires en 2028 « . En 2023, la production de gaz naturel de TotalEnergies aux Etats-Unis s’élève à environ 340 Mpc/j net, précise-t-on.
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Premier exportateur américain de GNL
” Cette acquisition renforce notre production de gaz naturel aux États-Unis et contribue ainsi à notre portefeuille intégré de GNL grâce à un faible coût technique et un approvisionnement à faibles émissions. », a commenté Nicolas Terraz, directeur général de l’exploration et de la production de TotalEnergies, cité dans le communiqué.
Avec plus de 10 millions de tonnes (Mt) en 2023, TotalEnergies rappelle qu’il est le premier exportateur de GNL américain, « grâce à sa participation de 16,6% dans l’usine de liquéfaction Cameron LNG en Louisiane et plusieurs contrats d’achat à long terme « .
” La capacité d’exportation de GNL aux États-Unis de la Société atteindra 15 Mt/an d’ici 2030 après le démarrage de la première phase du projet Rio Grande LNG (Texas), actuellement en construction. », est-il détaillé.
Le gaz naturel liquéfié (GNL) est du gaz naturel condensé sous forme liquide. En 2023, TotalEnergies avait déjà annoncé avoir renforcé sa position dans le GNL aux Etats-Unis, une énergie très convoitée par l’Europe qui cherche à remplacer le gaz russe.
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En 2023, TotalEnergies a enregistré un bénéfice net record de 21,4 milliards de dollars (19,8 milliards d’euros) pour un chiffre d’affaires de 237 milliards de dollars. A l’origine de ces revenus se trouvait le « croissance des hydrocarbures, notamment du gaz naturel liquéfié (GNL), et de l’électricité », indiquait début février le PDG du groupe, Patrick Pouyanné.
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Cette croissance est trompeuse, car elle bénéficie d’une base de comparaison favorable par rapport au résultat de l’an dernier qui aurait été encore plus élevé s’il n’avait pas été réduit d’une dépréciation de 15 milliards liée au retrait des activités en Russie. Et de fait, le bénéfice ajusté pour 2023, l’indicateur scruté par les investisseurs, a chuté de 36 % sur un an à 23,2 milliards de dollars, en raison du désengagement russe.
(Avec l’AFP)
