L’immense potentiel éolien offshore du Canada sous-exploité

L’immense potentiel éolien offshore du Canada sous-exploité
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« Dans la majorité des projets réalisés dans le monde, les premiers groupes à s’inquiéter sont les pêcheurs. Quand on a des éoliennes, on est obligé de fermer une zone de mer et de circulation entre ces éoliennes. Donc ça ferme les zones de pêche», prévient Denis Lapalme.

Mais selon lui, l’installation d’éoliennes en mer peut aussi s’avérer bénéfique pour les écosystèmes locaux : « Cela peut créer une sorte de relief artificiel où différentes espèces peuvent venir habiter la fondation. »

En termes de vents, la côte atlantique du Canada est comparable à « ce que l’on retrouve en mer du Nord, la région la plus développée actuellement en matière d’énergie éolienne offshore », commente Denis Lapalme. Photo : Julien Cayouette

Une expertise déjà présente

Le Canada bénéficie déjà d’une expertise industrielle dans ce domaine, souligne Denis Lapalme. « L’expérience dans au large, elle est là. Nous pouvons bénéficier des enseignements tirés des plateformes offshore d’énergie fossile, pétrolière et gazière, et essayer de réintégrer ces connaissances aux éoliennes offshore.

“Il y a beaucoup de personnels déjà formés, des personnels compétents qui ont peut-être juste besoin de formations complémentaires pour changer un peu d’agence, mais on ne part pas forcément de zéro”, poursuit-il.

Établir des limites

Si les grands parcs peuvent produire « beaucoup d’énergie », il faut aussi établir leurs limites, prévient l’expert.

#Canada

 
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