Le maire Bruno Marchand lance l’idée de créer un nouveau rassemblement d’acteurs influents pour promouvoir les intérêts de la Capitale, 26 ans après la création du comité de Québec Capitale.
Dans une publication sur Facebook, le maire de Québec a réagi à la chronique du président-directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Québec, Steeve Lavoie, publiée vendredi matin dans le Journal de Québec. Il a rappelé l’importance pour le gouvernement de favoriser la création d’emplois et de retombées économiques directes et indirectes au Québec, siège principal du gouvernement, des ministères et organismes publics, de la fonction publique et des sociétés d’État.
En plus d’appuyer les propos de M. Lavoie, Bruno Marchand estime qu’il faut aller encore plus loin pour promouvoir les intérêts de la capitale.
1998, donc bien avant l’adoption de la Loi accordant le statut de capitale nationale à la Ville de Québec, un groupe d’acteurs influents de la région de Québec (du monde économique, culturel, éducatif, scientifique et institutionnel) s’était réuni pour créer le Comité de la Capitale de Québec », « texte » : « En 1998, bien avant l’adoption de la Loi accordant le statut de capitale nationale à la Ville de Québec, un regroupement d’acteurs influents de la région de Québec (du monde économique, culturel, éducatif, scientifique) et institutionnel) se sont réunis pour créer le Comité Québec Capitale”}}”>En 1998, bien avant l’adoption de la Loi accordant le statut de capitale nationale à la Ville de Québec, un groupe d’acteurs influents de la région de Québec (du monde économique, culturel, éducatif, scientifique et institutionnel) s’est réuni pour créer la Comité Québec Capitale
, écrit le maire Marchand. La mission du groupe était de coordonner efficacement les efforts pour promouvoir et défendre les intérêts de la capitale.
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À l’époque, le comité avait été mis sur pied trois ans après le départ des Nordiques, en 1995, à une époque où la situation économique était en déclin.
Je me demande si le moment n’est pas venu de reconstituer un comité de ce type, avec une composition qui correspondra à la réalité économique et politique du Québec d’aujourd’hui — et qui pourrait même faire place au ministre responsable de la Capitale nationale. Identifier toutes les façons de bénéficier ensemble du statut de capitale du Québec
Le cabinet du ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, n’a pas souhaité commenter la publication du maire Marchand.
Un levier pour le ministre ?
Agnès Maltais a siégé à ce comité à la fin des années 1990 à titre de présidente du Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.
Selon elle, un tel comité pourrait apporter un vent de renouveau à la région. Je sais, je l’ai vécu
dit celui qui fut aussi ministre du Parti québécois. Le comité a permis de réunir de grands décideurs de la région, de grandes organisations, pour réfléchir aux enjeux prioritaires et ensuite se rendre sur la place publique.
rappelle Mme Maltais.
C’était à la fois une pression pour les ministres responsables de la région, mais c’était aussi un levier politique important pour le ministre qui pouvait l’utiliser pour démontrer l’importance de certains dossiers.
Un tel comité pourrait aussi accroître le poids politique du Québec au Conseil des ministres, selon elle. C’est sûr que [pour un ministre] c’est inconfortable, mais c’est un levier puissant pour la région et il faut l’accepter comme ministre, il faut accepter de l’aide, parfois
croit Mme Maltais.
Agnès Maltais
Photo : Radio-Canada / Guillaume Piedboeuf
Ralentir
Les propos du maire Marchand interviennent dans un contexte de ralentissement économique au Québec, alors que l’optimisme des gens d’affaires est en baisse depuis un an.
Pour la première fois depuis au moins 20 ans, l’économie du Québec a connu une période de déclin en 2023. La capitale nationale se classe également au dernier rang des grandes villes canadiennes pour sa capacité à créer de la richesse.
Dans son rapport 2024″, ”texte” : ”Conjoncture2024″}}”>situation 2024
Québec International estimait en janvier que près de 57 % des chefs d’entreprise interrogés par Québec International se disaient optimistes quant à l’année en cours, comparativement à 72 % il y a près d’un an.
Avec les informations d’Olivier Lemieux