PHILIPPE LOPEZ / AFP
Une cinquantaine d’affiches désignant le quadragénaire comme « prédateur sexuel » ont été apposées jeudi à Soulac-sur-Mer et dans deux communes voisines.
Le Figaro Bordeaux
Le ou les agresseurs sont allés jusqu’à afficher leur message sur les grilles du collège de Soulac-sur-Mer, où est inscrit le fils de leur cible. Déjà victime des dégâts sur son véhicule la semaine dernière, une quadragénaire a été visée par une cinquantaine d’affiches, découvertes tôt jeudi matin dans la ville et dans deux communes voisines. La plupart d’entre eux ont été évacués par des agents techniques avant le réveil des habitants.
Placées sur les commerces et les panneaux publicitaires de Soulac-sur-Mer, Talais et Le-Verdon-sur-Mer, les affiches étaient présentées comme “un avis à la population”. Et, portrait à l’appui, ils désignèrent la mère de cet écolier comme “un prédateur sexuel”.
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Une enquête ouverte
Inconnue jusqu’alors des services de gendarmerie nationale, la victime de cette campagne d’affichage a été auditionnée par les forces de sécurité intérieure. Le Médocain refuse de porter plainte. Contacté, le collège de Soulac-sur-Mer, qui a déposé plainte pour dégradations sur des biens publics, n’a pas répondu pour l’instant à nos sollicitations. Saisi des faits, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour « harcèlement » et « dégradation de biens publics », qu’il a confiée à la gendarmerie nationale.
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