3 artistes contemporains à découvrir absolument

3 artistes contemporains à découvrir absolument
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Jusqu’à ce dimanche 7 avril, la foire d’art contemporain Art Paris 2024 envahit l’espace du Grand Palais Éphémère, situé dans le parc du Champ-de-Mars, face à la Tour Eiffel. Pour sa 26ème édition, ce rendez-vous culturel incontournable rassemble pendant quatre jours 136 exposants venus de 25 pays différents. Regard sur les œuvres et le parcours de la scène artistique européenne, promotion de jeunes galeries, installations sur place… Art Paris 2024 arrive comme une bouffée d’air frais dans la Ville Lumière.

Pour Éric de Chasseydirecteur de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), professeur à l’École normale supérieure de Lyon et commissaire d’exposition, « les arts visuels n’ont pas seulement pour fonction de représenter ou de décorer, ils fournissent aussi des modèles qui peuvent guider notre perception, nos pensées et nos actions ». L’art participe à la construction des utopies. Et force est de constater qu’ils ont été fragilisés ces dernières années… « Ces utopies peuvent s’incarner sous toutes les formes et sur tous les supports, mais en ces temps incertains marqués par des changements majeurs dans la société et la compréhension du monde, elles sont souvent temporaires et précaires et, à ce titre, ce sont des utopies fragiles. »ajoute Éric de Chassey. Le thème de cette nouvelle édition est posé.

En visitant l’événement parisien, rendez-vous sur le stand réservé à la galerie nomade Hors-Cadre, fondée en 2018 par Manon Sailly. Pour sa quatrième participation à l’événement Art Paris, elle propose un dialogue inspirant entre Lucile Boiron, Morgane Ely Et Victoire inachevée. Ces trois femmes artistes explorent chacune à leur manière et à travers leur médium de prédilection (photographie, gravure, sculpture), la question du cycle et de l’éphémère, offrant au public une évasion créative bienvenue.

Lucile Boiron, photographe de la nature et de la chair

Lucile Boiron a pour habitude de photographier le beau comme le laid. Née en 1990, elle vit et travaille à Paris, où elle cultive son amour des arts visuels, qu’il s’agisse de la peinture, du cinéma ou de la télévision (l’artiste rappelle souvent qu’elle fait partie d’une génération ayant grandi entourée d’écrans et de télé-réalité). C’est aussi là qu’elle capte ses images, avec des couleurs vives, voire saturées, et une utilisation franche de la lumière. Des images qui lui permettent d’explorer les nuances entre le banal, le monstrueux et le désirable. Natures mortes, fragments de corps, autoportraits ou objets non identifiables… Lucile Boiron ne refuse rien derrière l’objectif. En 2019, elle a remporté le prix Bibliothécaire et publie ensuite son premier livre, Utérus (qui signifie « utérus » ou « ventre » en français), publié par Libraryman. Composée de tirages de la série éponyme, l’œuvre a été présentée au Print Matter’s New York Art Book Fair organisé par le MoMA, puis exposée dans le cadre de la New Visions Triennale au Henie Onstad Kunstsenter, en Norvège.

A l’occasion d’Art Paris 2024, l’artiste dévoile de nouvelles photos de sa nouvelle série Bouche, qui s’inscrit dans la continuité de sa démarche. En novembre prochain, on pourra retrouver ses photographies charnelles dans une exposition collective au Stedelijk Museum Schiedam, aux Pays-Bas. Lucile Boiron présentera également sa toute première exposition personnelle à la galerie Hors-Cadre à Paris.

 
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