GARD RHODANIEN/PONT DU GARD 76 actions pour développer et décarboner l’industrie locale – .

GARD RHODANIEN/PONT DU GARD 76 actions pour développer et décarboner l’industrie locale – .
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Après une première version lancée en 2018, le dispositif Territoires d’Industrie a été reconduit fin 2023 jusqu’en 2027. Parmi les 183 territoires retenus au niveau national, on retrouve le couple Agglomération du Gard rhodanien-Communauté de communes du Pont du Gard ( CCPG). Un événement pour marquer le début de cette « saison 2 » a été organisé ce mercredi à Marcoule.

Le Rhône Gard est déjà, à lui seul, le deuxième pôle industriel d’Occitanie après Toulouse. Alors quand on ajoute le territoire du CCPG, qui comprend entre autres une usine Sanofi à Aramon, on peut parler, plus que jamais, d’un territoire industriel. Une reconnaissance venant du niveau national, donc renouvelée, à l’occasion d’un comité de pilotage réuni ce mercredi en présence du préfet et du directeur national du programme Territoires industriels au nom de l’Agence nationale de cohésion territoriale.

L’occasion de rappeler que le dispositif, piloté localement par la CleanTech Vallée, dans laquelle on retrouvait déjà les deux intercommunalités, compte « 76 fiches actions », présente la présidente de CleanTech Vallée, Isabelle Martin. Des actions réparties sur quatre grandes thématiques : formation, innovation, transition énergétique et foncier, avec un point commun : “Béton! », précise le président de l’Agglomération Gard Rhône, Jean-Christian Rey. L’idée est donc de réindustrialiser, mais pas de polluer. « L’objectif est de fédérer les énergies au service des industriels pour réaliser des projets bas carbone sur nos territoires, bons pour la planète et le développement économique »il continue.

Tout cela sachant que les deux territoires visent « atteindre la neutralité carbone en 2040, avec dix ans d’avance sur ce que prévoit la loi », rappelle le président du CCPG, Pierre Prat. Quand on sait qu’à l’échelle du Rhône Gard la quantité de CO2 produite est dix fois supérieure à celle captée, le chemin est long. « Mais 45 % de ces émissions proviennent de l’industrieprécise Jean-Christian Rey. Il est donc important d’impliquer les industriels dans la démarche de décarbonation. » « Nous sommes à la croisée de plusieurs politiques publiques, la décarbonation, l’emploi, l’environnementdemande le préfet Jérôme Bonet. Nous souhaitons mettre tout le système en ligne, dans un département où nous avons à la fois un taux de chômage élevé et des difficultés à recruter. »

Car les enjeux, repris par les quatre axes du système, sont multiples et sont également entre les mains du secteur privé. « L’idée c’est de soutenir les démarches vertueuses des entreprises, ce n’est pas l’Etat qui va créer des emplois », poursuit le représentant de l’État dans le Gard. Territoires d’industrie a ainsi pour ambition d’être « un outil à disposition des parties prenantes »souligne le président de la CCI Gard Éric Giraudier, qui estime que « La réussite se construit à travers les territoires, elle ne se décrète pas. »

« C’est l’aspect territorial de la politique industriellepoursuit le directeur national du programme Territoires d’Industrie, Jean-Baptiste Gueusquin. L’idée est de donner carte blanche aux territoires pour s’organiser et être le plus attractif possible. » En mettant à leur disposition « une boîte à outils pour accélérer les projets, des outils d’animation, une assistance en ingénierie, une enveloppe d’investissement », il continue. Pas énorme, l’enveloppe : 100 millions d’euros pour 2024 au niveau national dans le cadre du Fonds vert, dont 5,7 millions pour l’Occitanie et ses 15 territoires industriels, « contre 10 précédemment, ce qui souligne le dynamisme de notre région », glisse le chef de projet pour la gestion des entreprises, l’emploi et les partenariats territoriaux de la Région, Thomas Begaint. L’objectif est donc plus « combler les trous dans le racket de l’aide », reconnaît Jean-Baptiste Gueusquin. Surtout pour un Territoire industriel aussi bien approvisionné que celui de l’époque, « un bon exemple de dynamisme, avec 76 fiches actions alors que d’habitude on en a 10, 20 », salue-t-il. Sachant que « ces actions ne sont pas figées, c’est un projet vivant »ajoute Isabelle Martin.

Concrètement, pour Sanofi, « un parc photovoltaïque de 15 ha qui nous permet 15% d’autoconsommation »présenté par le directeur de l’usine Aramon Denis Largeau, a pu voir le jour lors de la première version. « Et nous avons d’autres projets que nous allons réaliser à travers le Territoire d’industrie », il continue. A plus long terme, l’Agglomération Gard Rhône travaille à « un nouvel écosystème autour de l’hydrogène », affirme son président, qui verrait le jour sur la friche industrielle d’Arcelor-Mittal, dans le quartier de Slate. Son homologue du CCPG évoque, entre autres, « l’aménagement de la halte fluviale de l’Aramon, de la zone industrielle de Domazan et du quartier Pale à Fournès. » Il y a juste !

 
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