Un policier de Longueuil accusé d’avoir couché avec une victime d’agression sexuelle

Un policier de Longueuil accusé d’avoir couché avec une victime d’agression sexuelle
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Un policier de Longueuil accusé d’avoir profité de la vulnérabilité d’une victime d’agression sexuelle est maintenant poursuivi par cette dernière pour 150 000 $.

Selon ce qui est allégué dans la poursuite déposée en Cour supérieure, le sergent-détective Jean-François Grégoire, du Service de police de l’agglomération de Longueuil, a commencé à s’occuper du dossier d’agression de sa présumée victime en 2019.

Quelques mois après avoir été affecté au dossier, l’enquêteur aurait contacté la victime, dans un premier temps dans le but de la rassurer après ce qu’elle avait vécu. Pourtant, les échanges se sont intensifiés au fil des semaines, au point que le policier et la victime ont fini par avoir une relation sexuelle à part entière.

Dans les mois suivants, la victime, identifiée par les initiales SR, s’est rendu compte en discutant avec des personnes, dont son psychothérapeute et un intervenant du CAVAC, du côté problématique de cette relation. En outre, le policier a demandé à SR de détruire les preuves de leurs conversations et échanges de photos.

“[Jean-François Grégoire] s’est placé et maintenu dans une situation de conflit d’intérêts en demeurant enquêteur au dossier de plainte pour agression sexuelle de la réclamante, alors qu’il avait lui-même des relations de nature sexuelle avec elle, notamment sur ses heures de travail comme policier », est-il résumée dans le procès.

Après les événements allégués, SR a reçu un diagnostic de trouble de stress aigu accompagné d’un trouble d’adaptation anxieux-dépressif qui s’est cristallisé en trouble de stress post-traumatique.

Le demandeur réclame 100 000 $ de dommages-intérêts et 50 000 $ de dommages-intérêts punitifs.

#Canada

 
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