Les aides au Grand Marché ne seront pas éternelles, prévient Marchand

Les aides au Grand Marché ne seront pas éternelles, prévient Marchand
Descriptive text here

Après avoir révisé à quatre reprises l’accord avec le directeur du Grand Marché en cinq ans d’activité pour tenter de sortir la tête de l’eau et lui éviter de sombrer dans les pertes, les chances commencent à s’épuiser.

Mais comme l’administration Marchand dit « croire » au marché de la Place Jean-Béliveau, ouvert en 2019, elle a révisé le modèle d’affaires pour absorber une partie des déficits encourus par la Coopérative des horticultures de Québec.

Mardi, les élus municipaux ont approuvé un soutien totalisant 600 000 $ sous diverses formes, dont une subvention de 180 000 $.

« Nous verrons comment cela évolue, quelles sont les circonstances, ce que nous pouvons faire. Nous voulons en faire une réussite et nous en ferons une réussite», a promis mercredi le maire de Québec.

« Nous y croyons », assure-t-il.

L’aménagement prévu sur le terrain d’ExpoCité pourrait aussi « apporter de l’eau » au Grand Marché, estime Bruno Marchand, qui rêve d’un nouveau quartier résidentiel à la place de l’ancien Colisée.

D’ici là, pas question de changer la vocation du site. Ni confier la gestion à un autre associé, et encore moins penser à déménager, rejette le maire Marchand.

« Nous ne pouvons pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Tout n’est pas mauvais. »

— Bruno Marchand, maire de Québec

Pour lui, « nous n’avons pas le choix » pour que le Grand Marché réussisse. Sinon, « qu’est-ce qu’on fait ? il interroge. On ferme le Grand Marché ?

« Il a été décidé par une autre administration de l’installer là. Ok, maintenant qu’est-ce qu’on fait ? On se flagelle depuis trois, six, douze mois qu’on a un éléphant blanc et on bouge pas de là, on laisse les déficits arriver ?”, s’est-il emporté, en réaction aux critiques des oppositions.

L’administration Marchand dit vouloir « accepter le fait qu’une décision a été prise ».

« Et maintenant qu’elle est prise, il n’y a plus de retour en arrière. Nous allons en faire une réussite», insiste le maire de Québec.

Silence brisé

Avec ces réponses aux journalistes, Bruno Marchand a rompu une longue séquence d’une dizaine de jours sans se rendre disponible pour répondre à des questions sur d’autres sujets que ceux des annonces pour lesquelles son équipe a convoqué la presse.

Une rupture « circonstancielle », a-t-il assuré devant les micros et les caméras, mercredi, après avoir essuyé les foudres de ses adversaires politiques la veille, jour du conseil municipal.

« Je rencontre des journalistes et je vais toujours à leur rencontre. Cela n’est pas arrivé souvent depuis deux ans et demi et cela n’arrivera pas souvent non plus », a-t-il promis.

“Il n’y a aucune intention de ne pas répondre aux questions.”

— Bruno Marchand, maire de Québec

Pas d’intention non plus, jure le maire, de vouloir ménager le gouvernement Legault, même s’il reconnaît que sa récente sortie sur l’ingérence du provincial comme nuisance dans le projet de tramway a déplu.

« Si j’avais peur de dire au gouvernement ce que je pense, cela se saurait. Les deux ans et demi que j’ai passés au pouvoir ont clairement démontré que je n’avais peur de rien. Ils n’ont pas aimé la solution, mais ils ne me disent pas d’y aller doucement. Même s’ils me le disaient, cela ne changerait rien.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Deux médecins seront recrutés pour exercer dans deux villages du Loiret