Éolienne flottante. La Vendée veut prendre l’Ecosse comme exemple

Éolienne flottante. La Vendée veut prendre l’Ecosse comme exemple
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Les élus vendéens mènent une bataille depuis plusieurs semaines contre le projet d’extension du parc éolien d’Yeu-Noirmoutier – actuellement en construction. Mais aussi contre la possibilité, selon une carte affichant les zones propices à l’éolien offshore, de créer un parc à 15 km des côtes des Sables-d’Olonne et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. “La Vendée a déjà donné”, “pas de concertation”, “pour la transition mais en écoutant la population” Et “à condition qu’il soit loin des côtes, et flottant” : autant d’arguments lancés à la volée par les élus du littoral, et du Département.

Alain Leboeuf, son président; Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne et président de l’Association des élus du littoral de Vendée (Avel) et François Blanchet, maire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se sont rendus en Ecosse mardi 2 avril pour rencontrer Màiri McAllan, Ministre de l’Énergie. “Parce qu’il existe en Écosse une volonté farouche d’atteindre les objectifs de neutralité”, commente Alain Leboeuf à son retour. Le pays prévoit de déployer 30 gigawatts (GW) d’énergie éolienne offshore d’ici 2032. « Dont 17 GW d’énergie éolienne flottant à plus de 50 km des côtes », il continue. Les 13 GW restants « Des éoliennes sont-elles installées, mais dans des zones moins dérangeantes. On voit que l’ambition flotte. »

Une démarche « ambitieuse et concertée »

Les trois élus avisent « une politique volontariste, d’encouragement ». Car, pour les 17 GW de flottant, « Treize projets ont été distribués à des sponsors qui doivent payer directement le droit de produire. Les éoliennes doivent être installées dans un délai de huit ans, faute de quoi les transporteurs perdent leurs droits, attribués pour 60 ans. poursuit Alain Leboeuf ajoutant que le gouvernement écossais impose “qu’il y a des avantages économiques locaux”.

François Blanchet note que « l’approche écossaise est ambitieuse, concertée et innovante, pour un déploiement très offshore » quand Alain Leboeuf croit que « ce que l’on a vu en Ecosse est encourageant, avec un travail mené auprès de la population, dans le respect de la biodiversité ».

Qu’entendent-ils réaliser de cette visite ? « Nous allons partager ce que nous avons appris avec nos dirigeants » promet le président du Département aux côtés de Yannick Moreau qui affirme : « En Ecosse et en France, des envies et des solutions existent pour concilier souveraineté énergétique et préservation de nos secteurs et paysages stratégiques. »

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