EMBA : pour les managers expérimentés – .

EMBA : pour les managers expérimentés – .
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Contrairement au MBA, destiné aux personnes possédant déjà un diplôme universitaire et quelques années d’expérience professionnelle (pas nécessairement en gestion), l’EMBA – pour Executive MBA – s’adresse aux managers expérimentés qui souhaitent se perfectionner ou faire avancer leur carrière.


Publié à 1h27

Mis à jour à 10h00

Julie Chaumont

Collaboration spéciale

S’inscrire à l’EMBA, c’est se lancer dans une aventure humaine. Ce programme universitaire intensif a la particularité de réunir des professionnels qui ont tous les mêmes objectifs, à peu près du même âge (environ 40-45 ans) et qui possèdent de nombreuses années d’expérience sur le marché du travail, dont au moins cinq dans un poste de direction.

« Si je compare avec le MBA classique, comme les gens sont plus jeunes, la dynamique en classe n’est pas la même. Dans un groupe EMBA, tu poses une question et la discussion dure une demi-heure, il faut les arrêter», explique André Gascon, vice-doyen à l’enseignement à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.

Le partage d’expériences professionnelles est au cœur de l’EMBA. «Nous voulons quelque chose de véritablement interactif et centré sur les enjeux, les problèmes tels qu’ils se présentent dans la vie et dans le contexte de nos participants», affirme Louis Hébert, professeur, codirecteur pédagogique et co-fondateur de l’EMBA à HEC Montréal. .

La richesse de la diversité

Selon les établissements, entre 30 et 50 personnes composent les cohortes EMBA. Ces managers expérimentés viennent d’horizons différents. Cette diversité d’expériences améliore l’apprentissage.

Les groupes ne sont pas homogènes dans leurs expériences. Nous avons des ingénieurs, des agronomes, des gens d’OBNL, de la fonction publique… tout cela crée une sorte de magie lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes d’organisation.

André Gascon, vice-doyen à l’enseignement à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval

« Ce sont des personnes issues d’horizons très différents, mais qui partagent les mêmes problématiques. Quelqu’un qui travaille à la Sûreté du Québec peut avoir le même problème que quelqu’un chez Desjardins», explique M. Gascon.

Même chose à HEC Montréal, où la philosophie pédagogique est basée sur l’expérience des participants. « Nous ne voulons pas de 100 personnes par cohorte. Entre 40 et 50 personnes, nous avons une diversité suffisante, un nombre où les échanges sont particulièrement riches», souligne M. Hébert.

Plusieurs choix, plusieurs prix

Plusieurs établissements universitaires proposent l’EMBA, chacun d’eux ayant des particularités pour se distinguer (bilinguisme, accessibilité, etc.). Au final, même si le diplôme est le même, le prix varie de quelques milliers de dollars d’un établissement à l’autre. Pour l’EMBA de l’Université Laval, il en coûte 23 000 $, alors que pour celui de HEC Montréal-McGill, c’est plutôt 90 000 $.

Pourquoi une telle différence de prix ?

André Gascon explique que plusieurs EMBA sont des programmes privés. « Ils se sont retirés du financement gouvernemental. À partir de là, ils peuvent facturer un prix plus élevé. Nous avons choisi de continuer à être financés par le gouvernement. » Le vice-doyen à l’enseignement de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval souligne que le prix n’est pas une garantie de qualité. « En termes de certification, nous avons les mêmes agréments qu’HEC », précise-t-il.

Des bourses sont parfois proposées. C’est le cas de l’EMBA HEC Montréal-McGill. « Nous avons des bourses pour les gestionnaires du secteur sans but lucratif et des bourses pour les gestionnaires du secteur des Premières Nations », souligne M. Hébert.

 
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