cinq nouveaux parcs départementaux seront créés d’ici 2030

cinq nouveaux parcs départementaux seront créés d’ici 2030
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5 nouveaux espaces verts, 40 îles, également vertes, dans les collèges, des produits durables dans la restauration scolaire, etc. Comme 193 pays qui ont depuis 2015 des objectifs de développement durable à atteindre d’ici 2030, le département des Hauts-de-Seine a décidé de présenter sa propre feuille de route en la matière. Objectif : répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux. “Le changement climatique, les crises sanitaire et énergétique, la raréfaction des ressources naturelles, nous impactent et nous poussent sans cesse à nous adapter”, a souligné Georges Siffredi, le président (LR) du conseil départemental en présentant l’agenda 2030 de la collectivité.

Pour ce faire, le département a défini quatre enjeux – le bien-être de ses habitants, la jeunesse, le climat et la biodiversité, l’attractivité du territoire – déclinés en douze « missions ».

Il s’agit par exemple d’actions à destination des collégiens avec la création d’ici six ans de 40 îlots verts dans les établissements dont le département a la charge. Ou de poursuivre la politique déjà en place en matière de restauration, avec un objectif de 50 % de collèges en production « sur place » et d’atteindre 80 % de produits durables.

Mais l’aspect le plus immédiatement visible pour les habitants des Hauts-de-Seine sera la création de nouveaux espaces verts départementaux. « L’objectif est de permettre à tous les habitants du Haut-Séquanais d’avoir accès à un espace paysager de qualité de plus de 5 000 m² à moins de 15 minutes à pied de leur domicile », résume le président du département, qui gère déjà onze espaces verts.

Trois projets ont déjà été mis en œuvre. A commencer par le futur parc de l’Île Seguin à Boulogne, un espace vert de 2,1 ha dont le département sera propriétaire et gestionnaire. « Conçu par le paysagiste Michel Desvignes, ce jardin constituera un îlot de fraîcheur et de nature, dominant la Seine sur la rive sud, face au coteau boisé de Meudon », détaille la collectivité, précisant que la livraison est prévue pour 2026.

Le deuxième parc sera en réalité la restauration d’un espace qui n’est actuellement pas ouvert au public. Il s’agit du futur parc de la Roseraie, à Châtenay-Malabry, qui sera aménagé sur un terrain de plus de 8 hectares que le département rachètera cette année à la région Ile-de-France. Un espace jusqu’à présent inaccessible car situé au sein de l’enceinte du Creps. « Il s’agit d’une opération rare, puisqu’il s’agit d’un parc historique, typique des parcs paysagers du XIXe siècle qui sera réhabilité pour être ouvert au public en 2025 », précise le département.

Enfin, le troisième projet déjà approuvé concerne la poursuite de l’extension du parc du Chemin de l’île à Nanterre. Il est géré à la fois par le département et par l’établissement public Paris-La Défense qui a inauguré fin décembre une nouvelle zone de 2 ha. Près de 10 hectares supplémentaires seront aménagés sur la friche de l’échangeur A86-A14 entre le parc départemental du Chemin de l’Île et les Terrasses de Nanterre. Côté Terrasses, une superficie supplémentaire de 5 ha sera réhabilitée.

 
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