comment son fils autiste a appris à s’amuser en skiant à Auron

comment son fils autiste a appris à s’amuser en skiant à Auron
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A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, elle souhaite “donne une lueur d’espoir” à tous les parents d’enfants touchés par ce handicap. Sandrine Mahroug est vice-présidente de l’association Pilautis, qui lutte pour l’inclusion des enfants autistes, mais aussi maman de Yanis, 13 ans.

Parti de rien il y a cinq ans, son fils sait désormais skier et s’éclate sur les pistes. « Nous passons notre temps à nous battre pour que nos enfants, mais aussi les adultes, aient une place dans la société. Chaque jour est un combat. Il faut être positif et se dire que derrière chaque combat, il y a une victoire.

Un instructeur a tout changé

Au fond, il y avait une conviction au sein de cette famille niçoise : « Nous connaissons les bienfaits de la montagne ». Et son fils, autiste non verbal, avec qui “Nous sommes partis de très bas et nous avons atteint des objectifs auxquels nous ne nous attendions pas du tout.”

L’élément clé : Isabelle, monitrice de l’Ecole du Ski Français d’Auron, a accepté le défi. Trois à quatre fois par saison, séances individuelles avec la maman, adaptées à Yanis. Auxquelles s’ajoutaient des séances de pratique avec sa sœur.

Le jeune garçon a des difficultés à communiquer et a une conception du temps différente. Il faut donc disposer de méthodes et de matériels adaptés pour lui faire comprendre l’intérêt de l’exercice.

Des séances structurées pour que « ça lui fasse plaisir »

C’était nécessaire « structurer les séances ». Et notamment intégrer “renforçateurs alimentaires”. Un système de récompense : offrez des chips ou une friandise dès que Yanis réalise trois fois l’exercice, « pour que cela ait du sens et lui fasse plaisir ».

Bien sûr, elle connaît le coût : 50 euros la séance pour un cours individuel. “Mais pour nous, familles, si nous voulons impliquer notre enfant dans quoi que ce soit, nous devons toujours payer un éducateur individuel à 45 ou 50 euros de l’heure.”

Cette expérience a renforcé sa conviction : l’inclusion nécessite le soutien de structures bénévoles ou d’éducateurs, spécialement formés à l’autisme. Et aujourd’hui, elle mesure tout le travail accompli. Yanis dévale les pistes sans problème, et il apprécie. « Avant, il criait dans le télésiège. Maintenant il danse, retrace sa mère. Maintenant, mon renforcement de la semaine, c’est le ski : s’il réussit bien ceci ou cela, s’il réussit bien à l’école, le ski est la clé.

Une association qui appelle aux dons

Sandrine Mahroug est vice-présidente de l’association Pilautis06, qui œuvre pour « l’inclusion scolaire des enfants autistes, le respect du projet de vie de la famille, l’accompagnement administratif et bien d’autres choses ». Constituée de bénévoles, l’association lance un appel aux dons. Pour plus d’informations, consulter le site Internet : https://pilautis06.fr/

 
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