L’Yonne et la Côte-d’Or ont été placées en alerte rouge aux inondations ce lundi 1er avril.
Le niveau de l’Armançon a déjà dépassé son niveau de crue historique.
Certains habitants ont dû être évacués.
Suivez la couverture complète
Tempêtes, crues exceptionnelles, inondations… La France fait face à une série d’intempéries
Après plusieurs heures d’attente, ils sont enfin hors de danger. Ce lundi, des habitants entourés d’eau ont été secourus par hélicoptère en raison de la crue de l’Armançon, rivière qui traverse les départements de la Côte-d’Or et de l’Yonne. Ces deux départements ont d’ailleurs été placés en alerte rouge pour inondations ce lundi après-midi jusqu’à mardi par Météo-France.
“L’eau nous arrive à mi-cuisse”
Au total, 18 personnes étaient coincées dans trois maisons situées au bord de la rivière, qui a débordé dans la matinée. « Les montées sont rapides et fortes » et niveau d’inondation « dépasse déjà localement celui observé en mai 2013 »a déclaré la préfecture de l’Yonne ce lundi. “En l’absence de nouvelles précipitations, le pic de crue est attendu sur le secteur d’Aisy-sur-Armançon dans la nuit de lundi à mardi”a-t-elle précisé.
L’eau a envahi les maisons en quelques minutes. “Jamais elle n’était montée aussi haut, l’eau nous arrivait à mi-cuisse”déplore un habitant qui filme sa maison inondée. “Ce matin, la route d’accès était complètement dégagée, j’ai pris ma voiture à 7 heures pour vérifier, et une heure plus tard, c’était la catastrophe”confie un riverain au micro de TF1.
-
Lire aussi
EN DIRECT – Inondations : deux départements en alerte rouge, huit autres en orange
Quelques kilomètres plus loin, une autre rivière, la Brenne, a inondé plusieurs quartiers de la zone inondable de Montbard (Côte-d’Or). “Tous les garages sont inondés”, déclare l’adjudant-chef Christophe Pignet, pompier de la Côte-d’Or, dans le 20H de TF1. Les pompiers vont de cave en cave pour porter secours aux sinistrés et coupent l’électricité pour éviter les accidents.
Le pic de la crue est attendu ce lundi soir. Pendant ce temps, les habitants tentent d’arrêter tant bien que mal le déferlement de l’eau, à l’aide de bâches par exemple, mais sans succès.