La hausse annuelle des tarifs d’électricité dans le secteur résidentiel est officiellement entrée en vigueur lundi.
Cette augmentation d’Hydro-Québec est toutefois plafonnée à 3 %, comme l’a annoncé l’entreprise publique en janvier dernier.
Cette indexation des prix, instaurée par le gouvernement provincial en février dernier, «fait partie des actions ciblées du bouclier anti-inflationniste pour limiter l’impact de la hausse du coût de la vie», avait alors indiqué Québec.
Plus concrètement, cette augmentation correspond à 5,82 $ de plus par mois pour une maison moyenne et 2,35 $ de plus par mois pour un logement de type 5 1⁄2, selon Hydro Québec.
PME moins chanceuses
Si la hausse a été plafonnée pour la population, ce n’est pas le cas des petites et moyennes entreprises (PME) qui doivent jongler avec un ajustement de 5,1 % sur leur facture.
Une situation vivement dénoncée notamment par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
« Les PME sont déjà fragilisées par la pénurie de main-d’œuvre, la hausse des coûts et la dette pandémique qu’elles ont accumulée. Ce n’est pas pour rien qu’on assiste à une augmentation du nombre de fermetures d’entreprises», a déclaré jeudi dernier François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI, rappelant que plusieurs PME «ont du mal à joindre les deux bouts à la fin de chaque mois.
“Quand on en vient à espérer que cette nouvelle est un poisson d’avril, on voit qu’il y a quelque chose qui ne va pas”, a-t-il ajouté.
