Le plan local d’urbanisme adopté à contrecœur dans l’Ouest Aveyron

Le plan local d’urbanisme adopté à contrecœur dans l’Ouest Aveyron
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l’essentiel
Lors du conseil communautaire de ce jeudi, les élus de la Communauté Ouest Aveyron ont voté sans grand enthousiasme l’arrêt du PLUi, qui définira la politique d’urbanisme des dix prochaines années. Il devrait également être réexaminé d’ici quatre ans.

Neuf mois après un premier arrêt en juillet 2023, le PLUi était de retour au conseil communautaire de la Communauté de l’Ouest Aveyron. Ce jeudi, les élus se sont une nouvelle fois penchés sur cette question, à contrecœur. Dans le contexte national de réduction des zones constructibles, imposée par l’Etat, toutes les communes perdent des hectares constructibles.

Constructions Objectif 414

Depuis la première étape, quelques modifications ont été apportées, notamment en ajoutant un peu de superficie aux communes de Saint-Igest (0,33 ha) et d’Ols-et-Rinhodes (0,16 ha). Ce Plan s’appuie notamment sur le PLH (Plan Local de l’Habitat), voté lors de la même séance, avec pour objectif de lutter contre la vacance et de créer 414 nouvelles constructions, dans les 29 communes, entre 2023 et 2033.

« Projet ruralicide »

« Le projet n’est pas accueilli avec beaucoup d’enthousiasme », fait valoir Jean-Claude Carrié, élu à l’intercommunalité. « On est sur quelque chose de ruralicide. Il est important que le citoyen puisse s’en emparer bientôt. » « Nous avons tous en tête les réductions dans nos communes », appuie Michel Delpech, président de l’OAC. « Nous pourrions être déçus. Mais si ce n’est pas la meilleure solution, c’est la moins mauvaise ».

D’autant que ce PLUi devrait être réétudié d’ici quelques années. Entre 2023 et 2033, le plan prévoit 98,4 hectares de construction, soit une baisse de 22,3% sur la période 2013-2023, alors que l’État fixe l’objectif à 50% d’ici 2030, dans le cadre de la loi climat et résilience, et zéro artificialisation. en 2050.

« Nous serons obligés de revoir ce document d’ici 3 à 4 ans »

« Nous serons obligés de revoir ce document d’ici 3 à 4 ans, pour nous mettre en conformité », réagit Michel Delpech. “C’est une gymnastique compliquée et temporaire, mais elle permet aux communes d’avancer et de construire sur leur territoire, d’attirer la population.”
La décision du PLUi a été votée à la majorité (2 voix contre, 4 abstentions, 34 pour). Les communes seront à nouveau consultées dans un délai de 3 mois. Si une commune est défavorable, un nouvel arrêt du PLUi sera nécessaire.

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