Au cimetière Gaillard, des grands noms peuvent en cacher d’autres

Au cimetière Gaillard, des grands noms peuvent en cacher d’autres
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l’essentiel
Ce samedi, une visite guidée insolite vous attend dans les allées du cimetière Gaillard. L’occasion de s’intéresser à des noms de gisants moins connus que Louis Ducos du Hauron ou le poète Jasmin.

Nous visitons des cimetières ainsi que des musées. A Agen, le cimetière Gaillard regorge de noms familiers du Lot-et-Garonnais, comme Joseph Chaumié, sénateur, ou Louis Ducos du Hauron, qui a pris la première photo couleur… Vous pourrez entendre ces noms samedi mars 30 à 14h30, en suivant le guide Jean-Luc Moréno. Pourtant, les allées du cimetière regorgent d’histoires et d’anecdotes pas toujours connues des Lot-et-Garonnais.

Conservateur du musée et combattant de la Commune

Si nous nous concentrons sur l’Histoire, il y a un événement que nous ne pouvons pas imaginer lié à notre ville. Lorsque les Parisiens prirent la capitale, lors de l’insurrection qu’on appela la Commune, un Agenais se trouvait parmi les combattants. Stanislas Dombrowski ne semblait pourtant pas destiné à prendre les armes. Il fut le premier conservateur de notre Musée des Beaux-Arts. Grand protecteur des collections mais aussi défenseur du peuple, un monument lui fut érigé au moment de sa mort, avec son portrait dans un médaillon de bronze.

Un général napoléonien et la sœur d’un tueur en série

Le général Jean-Baptiste Menne est un personnage tout aussi intéressant. Enterré au n° 82 du bas-côté D, ses exploits dans la Grande Armée de Napoléon Ier, entre 1805 et 1807, lui valent le titre de baron de l’Empire. Il a mené des batailles historiques au cours de sa longue carrière dans l’armée et a été l’un des rares à connaître une fin en douceur.

Du côté des femmes, trois noms ressortent. Ramolina Lénie, la première, était une cousine de Napoléon III. On sait peu de choses sur elle, et le nom de Florentine Ache-Landru est sans doute plus révélateur. Ne croyez pas au hasard, il s’agit bien de la sœur du tueur en série Henri Désiré Landru, qui a assassiné une dizaine de femmes après la Grande Guerre. Leurs parents vinrent s’installer à Agen en 1910, où Florentine épousa un nommé Ache. Difficile de relier notre ville à l’un des criminels les plus sombres de l’histoire de France, et pourtant !

Moins sanglant, sachez que Marguerite Contival, nounou de Léon Gambetta, l’un des pères fondateurs de la Troisième République, est enterrée à Gaillard. On raconte qu’un jour, alors qu’il était en voyage officiel, il fit s’arrêter le train à Agen pour pouvoir la saluer…

Pour en savoir plus sur ces histoires méconnues, n’hésitez pas à poser toutes les questions que vous souhaitez à Jean-Luc Moréno. Il existe bien d’autres curiosités parmi les tombeaux de Gaillard…

#Français

 
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