les entreprises pourront bientôt valoriser les déchets alimentaires

les entreprises pourront bientôt valoriser les déchets alimentaires
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Le centre de biométhanisation québécois, qui est l’un des plus innovants au monde, recevra bientôt davantage de matières puisque c’est au tour des industries et des entreprises de commencer à collecter les résidus alimentaires à partir du 22 avril.

Le Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec (CBAQ) a été officiellement inauguré jeudi, à l’approche de cette étape importante. En service depuis un an, elle collecte les déchets alimentaires des foyers. Le maire de Québec, Bruno Marchand, et les ministres de l’Environnement et de la Capitale nationale, Benoit Charette et Jonatan Julien, se sont également réjouis de la participation des citoyens. Selon une enquête réalisée il y a quelques mois, trois citoyens sur quatre participent à la collecte dans des sacs violets.

Les plus grands sacs violets

«C’est au-delà de nos attentes. Nous avons probablement dépassé ce nombre», a déclaré M. Marchand. Et les tonnages reçus augmenteront considérablement dans les mois à venir : les industries, commerces et institutions (ICI) seront invités à s’inscrire à partir du 22 avril pour participer à la collecte. Les participants institutionnels recevront des sacs violets de 45 litres.

Le maire Marchand est convaincu que cette nouvelle phase aura un « effet bœuf ». « Les restaurateurs ont hâte que ça arrive », dit-il. Selon lui, la population sollicitera les commerçants et plusieurs écoles sont également prêtes à adhérer au mouvement.

La membre conseillère de l’exécutif responsable du dossier, Marie-Josée Asselin, assure que le CBAQ est prêt à recevoir le matériel supplémentaire, après une période de rodage. « Nous avons eu un petit bébé que nous avons nourri à la cuillère. Là, il devient un adolescent capable d’absorber beaucoup plus !

Un exemple de modèle

Le CBAQ, un projet dont la facture finale s’élève à 216 millions de dollars, présente plusieurs innovations qui, ensemble, servent de modèle, selon le directeur du Service des projets industriels et de la valorisation à la Ville de Québec, Carl Desharnais. Notamment le tri optique des sacs, le procédé thermophile utilisé et le fait de combiner boues municipales et résidus alimentaires, en vue d’en extraire du gaz naturel et du digestat, qui sont à leur tour réutilisés.

« Nous sommes dans le cas très rare [centres qui combinent ces procédés]. En innovation, il existe plusieurs villes [intéressées] et même des gens des États-Unis qui sont venus voir nos performances.

Le chef de l’opposition, Claude Villeneuve, a assisté à l’inauguration du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec, en compagnie de l’ancienne conseillère de Limoilou et responsable des matières résiduelles sous l’administration précédente, Suzanne Verreault. Mme Verreault a participé au démarrage du projet.

Photo Stevens LeBlanc

Le centre de biométhanisation en chiffres

  • 75% des citoyens soutiennent la collecte des déchets de table, selon une enquête réalisée l’été dernier
  • Déjà, 130 bâtiments Les communes et les écoles participent à la collecte en sacs violets
  • Depuis le 18 janvier, 125 000 m3 de gaz naturel est injecté dans le réseau d’Énergir
  • Depuis le 24 février, le digestat produit est certifié et peut être utilisé pour l’épandage dans les champs de 175 fermes
  • 50% capacité atteinte, sur un potentiel de 182 600 tonnes de matières valorisées par an, soit 86 600 tonnes le gaspillage alimentaire et 96 000 tonnes boues municipales
  • Permet à la Ville de réduire son empreinte écologique en 18 000 tonnes de gaz à effet de serre en moyenne chaque année

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