Ces décisions ont été communiquées par le ministère algérien des Affaires étrangères, mardi 26 mars. Selon le communiqué officiel, ces modifications concernent 28 ambassadeurs, 3 consuls généraux et 3 consuls, conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution algérienne.
Cette réorganisation s’inscrit dans une volonté de redynamiser l’appareil diplomatique algérien, dans le but d’optimiser la performance de l’action diplomatique face aux défis actuels et d’assurer un soutien efficace à la communauté nationale à l’étranger. , comme précisé dans le communiqué ministériel.
Ce remaniement consulaire sonne cependant comme une réponse au récent imbroglio diplomatique entourant le projet marocain d’expropriation de biens immobiliers algériens, dont le siège de l’ancienne ambassade d’Algérie à Rabat. Projet qui avait suscité une réaction impulsive et disproportionnée de la diplomatie algérienne, avant qu’elle ne change d’avis et déclare par la voix de son leader Ahmed Attaf, que le dossier était clos, au lendemain des révélations sur les échanges officiels maroco-algériens concernant cette expropriation qui a été non seulement annoncé aux autorités algériennes mais également approuvé par celles-ci.
Ce qui confirme que malgré la rupture des relations diplomatiques décidée unilatéralement par Alger, les deux pays maintiennent un minimum d’échanges via la présence consulaire, indispensable pour assister les communautés algérienne et marocaine établies sur le territoire de l’autre pays.
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