Ottawa devrait être attentif à la poursuite de plus de 4 milliards de dollars intentée par les commissions scolaires de l’Ontario contre Meta, Snapchat et TikTok dans le but de réclamer des dommages-intérêts pour leurs impacts négatifs sur l’apprentissage des jeunes.
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C’est ce qu’estime Léa Clermont-Dion, du Centre d’étude de l’apprentissage et de la performance de l’Université Concordia.
“Je ne sais pas si ce sera un remède efficace, mais cela montre qu’il y a une urgence, qu’il y a des impacts délétères sur l’éducation, sur l’attention de nos jeunes”, a-t-elle expliqué. au micro de LCN. J’ai l’impression que le gouvernement fédéral devrait accorder une attention particulière aux acteurs de l’éducation partout au pays.
Les plateformes évoluent si rapidement qu’il peut être difficile de suivre les nouvelles tendances en matière de désinformation, estime-t-elle. Le fait que de nombreuses organisations soient absentes de TikTok n’arrange pas le problème.
« Pour le moment, évidemment, pour une question éthique, TikTok est interdit dans plusieurs écoles et institutions. Le gouvernement n’y a pas recours, illustre Mme Clermont-Dion. Il est important de comprendre que de nombreuses informations erronées circulent sur TikTok. Alors, comment empêcher que des choses se passent sur ces réseaux sociaux si nous n’y avons même pas accès ?
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