La province n’a pas le droit de débaucher les infirmières des agences privées

La province n’a pas le droit de débaucher les infirmières des agences privées
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Le syndicat des infirmières autorisées de Terre-Neuve et du Labrador se dit consterné que les autorités sanitaires aient accepté une clause lui interdisant de débaucher des infirmières d’agences privées.

Cette disposition est incluse dans les contrats signés entre le gouvernement et les agences privées de placement d’infirmières qui paient un prix élevé pour que des infirmières viennent travailler dans les établissements de la province.

La présidente du syndicat, Yvette Caféa déclaré avoir pris conscience de la situation lorsqu’une infirmière travaillant pour une agence privée s’est renseignée sur la possibilité de s’établir dans la province pour travailler au sein du réseau public de santé.

mois après son contrat avec l’agence privée”,,”text”:”Il n’avait le droit d’occuper un poste à Terre-Neuve et Labrador que 12 mois après son contrat avec l’agence privée”} }”>Il n’a été autorisé à occuper un poste à Terre-Neuve-et-Labrador que 12 mois après la fin de son contrat avec l’agence privée.dit Mme. Café.

Yvette Coffey, présidente du Newfoundland and Labrador Registered Nurses Union, participe mardi à une manifestation devant l’Assemblée législative de Saint John. Derrière elle, le ministre provincial de la Santé, Tom Osborne, écoute son discours.

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Après enquête, le syndicat a découvert que quatre ou cinq contrats avec des agences comportent une clause interdisant à ces travailleurs d’accepter un poste dans la province pendant une période de 6 à 12 mois après leur contrat avec leur employeur.

Si une infirmière occupe un poste dans le réseau public, le gouvernement doit payer à l’agence une amende dont le montant peut varier entre 5 000 $ et le plein salaire annuel.

Pour le président du syndicat, il n’y a aucune explication logique qui pourrait expliquer pourquoi la province se prive ainsi d’embaucher du personnel infirmier.

C’est épouvantabledit Mme. Café.

Alors que la pandémie faisait rage, Yvette Café a déclaré qu’elle avait participé à des pourparlers avec le gouvernement pour faire venir davantage d’infirmières des agences de la province.

On m’a dit qu’il y avait une clause dans le contrat qui empêcherait les agences de débaucher les infirmières du secteur public et nos diplômés pendant une période d’un an. Personne ne nous a informé que cette disposition s’appliquait également à l’agence et que nous ne pouvions pas embaucher leurs infirmières pour travailler dans le système public.

Cette mesure fait d’autant plus sourciller que le gouvernement tente de recruter du personnel de santé en Inde, en Irlande et aux Philippines tout en se privant du personnel déjà présent sur place.

Protégez votre main-d’œuvre

Selon la Newfoundland Health Authority, la signature de ces contrats en pleine pandémie laissait peu de marge de manœuvre.

Ces clauses nous protègent car les agences ne peuvent pas embaucher des infirmières qui travaillent dans la province et des étudiants qui terminent leurs études.dit Debbie Molloyvice-président de la direction.

Le Ministre de la Santé Tom Osborne s’est déclaré d’accord avec les clauses interdisant le débauchage des agents de santé.

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Tom Osbourne, ministre de la Santé de Terre-Neuve-et-Labrador.

Photo : Radio-Canada / Mark Quinn

S’il n’y a pas de protection, nous pourrions potentiellement perdre plus d’infirmières au profit d’autres provinces que nous n’en gagnerions.il a dit.

Il ajoute que son ministère fera tout ce qu’il peut essayer de travailler avec l’agence pour les libérer, mais cela reste à voir.

Selon la Régie de la santé, 357 infirmières d’agence travaillaient dans la province au 18 mars.

 
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