Sarah Fillier première de la classe

Sarah Fillier première de la classe
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Forte d’une médaille d’or olympique aux Jeux de Pékin en 2022 et de compétences indéniables, Sarah Fillier est, sans l’ombre d’un doute, la figure de proue du prochain repêchage de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF).

Celle qui a marqué le livre des records du hockey féminin avec l’Université de Princeton au New Jersey possède les qualités qui font d’elle une joueuse de franchise au même titre que son idole, Marie-Philip Poulin.

Lors de la Coupe des Quatre Nations 2018, ils étaient colocataires, ce qui a donné à Fillier l’occasion d’observer le comportement de Poulin tant sur la glace qu’à l’extérieur.

Aujourd’hui âgée de 23 ans, Fillier est pressentie par les observateurs comme la première convoquée en juin à rejoindre le circuit professionnel féminin.

Récemment diplômée de Princeton, elle a mené la NCAA avec une moyenne de buts par match de 1,03. En 2023, elle a également été MVP du Championnat du monde avec 11 points en 7 matchs.

Son entraîneur à Princeton, Cara Morey, estime que l’équipe qui la sélectionnera aura non seulement une athlète exceptionnelle, mais aussi une femme qui aime profondément sa famille, ses amis et ses coéquipières.

Fillier devait avoir 14 ans lorsque Morey l’a vu pour la première fois en action dans un tournoi où elle jouait avec les Halton Twisters.

Originaire de Georgetown, une petite communauté située à 50 km à l’ouest de Toronto, Fillier n’était pas la plus forte, mais elle a néanmoins dominé dans l’aspect physique du match. Ses mains, sa vitesse et son lancer étaient déjà dans une classe à part.

Morey le décrit comme la meilleure tête de hockey qu’elle ait jamais eu à diriger.

Apprendre dans l’ombre

La NCAA étant suspendue en raison de la pandémie, elle est rentrée chez elle où elle s’entraînait avec Natalie Spooner, Jamie Lee Rattray et Brianne Jenner dans le gymnase et la petite arène de Toronto Lakeside.

C’était très bien pour moi car il n’y avait personne pour m’espionner. Il n’y a aucune attention médiatique, aucune attente, aucune pression.

Une citation de Sarah Fillier, membre de l’équipe canadienne féminine

Après deux championnats du monde féminins annulés en raison de la COVID-19, Fillier a eu la chance de participer à son premier tournoi dans la bulle de Calgary en août 2021. Après sa préparation à Toronto, elle s’est rapidement sentie chez elle. à l’aise avec ses coéquipières et le niveau de jeu est élevé.

Et cela s’est vu sur la glace aux côtés de Spooner et Mélodie Daoust. Le trio a amassé un total de 27 points en 7 matchs en route vers la première médaille d’or du Canada aux championnats du monde depuis 2012.

Elle a enchaîné quelques mois plus tard avec l’or olympique à Pékin. Désormais, elle ne passera plus jamais inaperçue sur une patinoire.

Fillier a dû apprendre à jouer différemment et assumer son nouveau rôle de capitaine sous les projecteurs.

Le prochain chapitre

Auteure de 30 buts lors de sa dernière saison à Princeton, elle a disputé la première moitié du calendrier en évoluant sur l’aile, poste qu’elle n’avait jamais occupé auparavant.

Avril – NDLR]», « texte » : « J’ai dû apprendre à devenir un « couteau suisse ». Je me sens plus à l’aise maintenant et je sens que je peux aider le Canada de plusieurs façons à tenter de remporter un autre championnat du monde. [à Utica dans l’État de New York, du 3 au 14 avril – NDLR].»}}»>J’ai dû apprendre à devenir un « couteau suisse ». Je me sens plus à l’aise maintenant et je sens que je peux aider le Canada de plusieurs façons à tenter de remporter un autre championnat du monde. [à Utica dans l’État de New York, du 3 au 14 avril, NDLR].

Les Canadiens auront un goût de revanche à la bouche, après avoir été défaits par les Américains l’an dernier à Brampton, en Ontario.

Natalie Spooner et Sarah Fillier

Photo : La Presse Canadienne / Nathan Denette

Fillier ne s’en cache pas. Elle a regardé autant de matchs du LPHF que possible. Elle aime la nature physique du jeu qui y est joué.

Cara Morey estime que Fillier s’adaptera très bien à ce circuit émergent, comme elle l’a fait en arrivant à Princeton.

Les attentes qui m’entourent avant le repêchage du LPHF ne sont que du bruit pour moi pour le moment.» a déclaré Fillier face à la perspective d’être le premier choisi.

Mais ce serait un rêve devenu réalité. J’ai grandi en regardant les repêchages de la LNH et en étant témoin de ce moment spécial pour les gars. Ce sera vraiment génial de vivre le repêchage, peu importe où je me retrouve. Ce qui compte, c’est que le hockey féminin bénéficie d’une plus grande visibilitéconclut-elle.

Avec des informations de Karissa Donkin, CBC Atlantic

 
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