la Cour européenne des droits de l’homme valide la décision des tribunaux français

la Cour européenne des droits de l’homme valide la décision des tribunaux français
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Marine Verhoeven avait fait appel devant la Cour européenne des droits de l’homme, après avoir perdu son dernier appel en novembre 2019, pour empêcher le retour de son fils au Japon, auprès de son père. L’institution européenne a débouté la mère de l’Aude, jeudi 28 mars, estimant que la justice française avait pris la bonne décision.

Le 26 décembre 2019, le petit Louis, alors âgé de 4 ans, a été rendu à son papa au Japon. Un mois plus tôt, la Cour de cassation s’était prononcée sur ce renvoi, alors que sa mère, habitante de Salles-d’Aude, se battait déjà depuis plusieurs années pour que son fils puisse rester avec elle en France. Elle a ensuite porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

L’institution européenne s’est prononcée sur le sujet, jeudi 28 mars 2024. Et elle a décidé de licencier la mère, Marine Verhoeven, estimant que la justice française avait pris la bonne décision en renvoyant Louis au Japon, où il vit désormais avec son père.

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Marine Verhoeven ne souhaite pas que son fils de 4 ans aille vivre avec son père au Japon.

© F3 Occitanie

Dans un communiqué, la CEDH explique avoir considéré que les tribunaux français « n’a pas ordonné le retour de l’enfant de manière automatique et mécanique »mais « ont dûment pris en compte les allégations de [la mère] au cours d’une procédure équitable et contradictoire..

Tribunaux [français] rendu des décisions motivées qui poursuivaient l’intérêt supérieur de l’enfant et qui permettaient d’exclure tout risque grave pour lui […].

La Cour européenne des droits de l’homme

Communiqué

Marine Verhoeven a néanmoins évoqué des humiliations et des actes de violences, pour justifier son départ du Japon à l’été 2017 et son refus d’y retourner, ainsi que sa demande de divorce. La CEDH a considéré que le « risque présumé de violence contre [de l’enfant]» a été exclu, ainsi que le risque « d’une éventuelle rupture des liens avec [sa mère]».

Dans son communiqué, la Cour européenne précise que « le retour de l’enfant chez son père au Japon en vertu de la Convention de La Haye n’a pas porté atteinte au droit de sa mère au respect de la vie familiale ». La Convention de La Haye, relative à la protection des enfants et ratifiée par Paris et Tokyo, a été invoquée par la justice française, car le père de Louis avait dénoncé l’enlèvement de son fils.

Car si Marine Verhoeven et sa famille craignaient de ne plus jamais revoir son fils une fois son fils parti – la législation japonaise donnant l’autorité parentale exclusive au parent japonais – un jugement lui donne la possibilité de voir son fils dix semaines par an, en France. Dispositions appliquées depuis deux ans par le père japonais.

Contactée, la mère de Louis n’a pas souhaité commenter la décision de l’institution européenne, épuisée par des années de bataille judiciaire.

 
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