A cause de Bruxelles, le PS pourrait ne pas pouvoir mettre en place un Olivier en Wallonie

A cause de Bruxelles, le PS pourrait ne pas pouvoir mettre en place un Olivier en Wallonie
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Les scores PS de notre enquête sont pour le moins contrastés. En Wallonie, le parti enregistre une baisse par rapport au sondage précédent, mais elle reste dans la marge d’erreur et ne descend pas en dessous de 25% des intentions de vote, laissant le MR à une distance raisonnable. A Bruxelles en revanche, c’est la déception puisque le parti occupe la troisième place derrière le MR qui est en tête et derrière Écolo. Et il sent le souffle du PTB qui est sur ses talons. Les écologistes, les socialistes et les communistes restent cependant hésitants. Si les résultats du scrutin sont plus ou moins respectés, le PS pourrait très bien se retrouver deuxième dans la capitale le soir du scrutin.

Le parti est-il capable de rattraper le MR et de lui ravir la première place ? Il est déjà arrivé, lors d’élections précédentes, que le MR soit donné vainqueur dans les sondages, mais se retrouve derrière les socialistes à Bruxelles dans le décompte des voix. L’écart affiché dans le baromètre La Libre-RTBF semble cependant trop important pour pouvoir être comblé. On connaît néanmoins la capacité des socialistes à mobiliser les électeurs en fin de course.

« Ce qui se passe est impressionnant. En Flandre, on ne voit plus de différence entre le PS et le PTB»

Le PS est au pouvoir de manière continue à Bruxelles depuis la création de la région. Une certaine usure semble donc évidente. D’autant que l’image de l’actuel ministre-président Rudi Vervoort n’est pas aussi bonne que celle de son prédécesseur, Charles Picqué. Le PS n’est pas le seul à souffrir de sa participation au pouvoir. La contestation est rassemblée dans le sondage et les écologistes, s’ils ne s’effondrent pas, cèdent du terrain par rapport à leur score au scrutin de 2019. Le prix du pouvoir sans doute pour ces trois-là face à un MR qui végète longtemps dans l’opposition. En cas de mauvais résultats, le président de la Fédération bruxelloise Ahmed Laaouej en fera sans doute les frais.

Celui qui arrive en premier mène les négociations

Sachant que, par tradition, c’est le parti arrivé en premier qui prend la tête des négociations régionales au lendemain d’une élection, le PS doit absolument conserver la première position dans au moins une des deux Régions pour assurer sa participation au pouvoir à Bruxelles. et la Wallonie. La garantie n’est pas complète. En 2009, Écolo et le CDH liaient leur destin au lendemain de l’élection et pouvaient ainsi choisir avec lequel des deux plus grands partis wallons – PS et MR – ils partageraient le pouvoir (c’était le PS).

« Nous sommes confrontés à un dangereux précédent. Le PS et Ecolo facilitent la montée au pouvoir du Vlaams Belang.»

Si l’usage du scrutin est respecté, et si le PS est aux commandes en Wallonie et le MR à Bruxelles, on imagine que les libéraux auront les moyens de forcer leur entrée dans l’exécutif wallon où Paul Magnette rêve de réinstaller un Olivier. (PS, Écolo et Les Engagés).

Dans quelques semaines, nous y verrons plus clair.

 
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