La série OPJ, tournée à La Réunion, revient pour une nouvelle saison

La série OPJ, tournée à La Réunion, revient pour une nouvelle saison
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Diffusée à partir de ce jeudi sur France 3, la série policière OPJ entame sa cinquième saison, la quatrième tournée à l’Île Bourbon. Une fierté pour l’actrice principale, la Réunionnaise Yaëlle Trulès.

La cinquième saison d’OPJ, quatrième tournée à La Réunion, est diffusée en prime à partir de ce jeudi sur France 3. Une série policière”authentique» pour la principale actrice réunionnaise Yaëlle Trulès. Elle nous raconte son originalité et comment ses tournages font vivre une industrie du cinéma encore naissante, mais déjà professionnelle, à La Réunion. Entretien.

Ce jeudi est diffusé le début de la nouvelle saison d’OPJ. Comment est-ce qu’on est arrivés ici ?

Cette série a une histoire assez incroyable. Nous avons commencé par être diffusés uniquement sur le réseau 1ère, quotidiennement. Ensuite, nous avons eu un bonus, puis deux. Aujourd’hui, nous sommes surveillés autant en région PACA qu’en Normandie et pas seulement en Outre-mer. Pour cette nouvelle saison, nous recevons à nouveau plusieurs invités de marque : Cécile Rebboah, David Baiot…et de nombreux Réunionnais. Une centaine de rôles sont distribués localement à La Réunion. Parmi eux, il y a des professionnels, des amateurs et ce qui est bien avec cette série, c’est qu’elle fait travailler beaucoup de monde ici ? dans la réunion. 90% des techniciens et de l’équipe sont réunionnais. Alors au fur et à mesure, on se connaît de plus en plus, on travaille très bien ensemble.

Le tournage de cette série s’inscrit dans l’émergence du cinéma à La Réunion. Comment évolue-t-il ?

À La Réunion, il se passe beaucoup de choses en ce moment. De nombreux tournages ont déjà eu lieu depuis plusieurs années et beaucoup de travail a été fait ici par les institutions et les acteurs de terrain. Nous pouvons vraiment accueillir de grosses pousses, peut-être même plus que certaines autres régions de France. Nous avons de très bonnes compétences locales et des acteurs, professionnels ou non, qui ont une belle gueule ou une énergie folle. Le « taff » est fait avec des fictions exigeantes en termes de jeu d’acteur, de technique, de timing et de tournage. On voit vraiment ici une professionnalisation importante du secteur.

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Sur le tournage de la série OPJ. Tourné à La Réunion, 90% de l’équipe du film est réunionnaise.

©GWAËL DESBONT

Cette nouvelle saison fait suite aux précédentes, mais apporte un vent de fraîcheur à la série policière classique. Après cinq saisons, comment parvenez-vous à vous renouveler ?

OPJ est une série policière. Cela commence donc souvent par un cadavre. On va essayer de démêler le vrai du faux, les suspects, les faux suspects, etc. Dans les stories, on a aussi la vie personnelle de cette brigade de police judiciaire qui est compliquée. Mon personnage, par exemple, Clarissa, essaie de diriger sa brigade d’une main de fer et chez elle, elle n’y parvient pas du tout. C’est un peu ce contraste qui est sympa. Ce sont des enquêtes, on peut dire des séries policières, on en a plein sur toutes les autres chaînes, mais ce qui fait l’originalité de cette série, c’est le fait qu’elle soit tournée ici, à La Réunion. La première saison a été tournée en Nouvelle-Calédonie et il y en a déjà quatre à La Réunion. Il faut essayer d’en profiter à nouveau à chaque fois, en réincarnant ce personnage et en donnant vie à une histoire. On essaye d’y mettre un peu de piquant, on y ajoute notre petit Kari comme on dit à la Réunion. Notre originalité est notre personnalité, celle de notre île et de ses paysages. C’est une série authentique et c’est génial parce que les gens nous font de plus en plus confiance. Il est même prévu de tourner une nouvelle saison, uniquement pour les bonus.

 
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