Un intrigant et joueur de Waterloo a vidé les comptes de l’entreprise pour jouer au casino et s’offrir de somptueuses vacances

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Les faillites d’entreprises de construction et de rénovation ont valsé lors de l’audience pénale de Nivelles le 20 février au rythme soutenu imposé par la procureure du Roi Olivia Cuylits qui avait au bout de sa baguette Pierre D, un Waterloosien de 61 ans. . absent pour raisons médicales.

Il était poursuivi pour faux en faux commis entre le 16 décembre 2013 et le 16 janvier 2020, date de clôture de la liquidation de la société Kepler (basée à Rixensart) dans laquelle il avait placé deux hommes de paille dont le conducteur de sa Porsche.

Il a également dû répondre à l’aveu tardif de faillite prononcé par le tribunal des sociétés le 29 janvier 2018 alors que, selon ledit susvisé, la cessation des paiements remonte à juin 2017. Le passif s’élève à 102 000 euros dont 80 000 dus au SPF Finances et 15.000 € de cotisations impayées au Fonds National Auxiliaire des Travailleurs Indépendants.

Sur ce, surviennent deux autres faillites qui frappent les entreprises de construction et de rénovation Quarmat (21 janvier 2018 suite à l’action d’un créancier qui a tenté en vain de récupérer 350 000 euros) et Tartane (25 juin 2018, passif de 419 000 euros). Le prévenu piochait allègrement dans cette dernière société, qui avait financé le lancement de Kepler, en effectuant des retraits d’espèces et des virements sur les comptes de Vincent F. (Waterloo, 62 ans) et de Philippe B. (Parisien du même âge). qui présente des « trous de mémoire »), poursuivi pour abus de biens sociaux. Ils s’étaient connus à l’école et avaient accepté le rôle de gestionnaires de paille.

Mme Cuylits a qualifié Pierre D. d'”intrigant”, à la tête d’un système consistant à vider les comptes des entreprises pour s’offrir des vacances de luxe, financer ses intérêts personnels et jouer au joueur tout en entraînant les deux dans son sillage. d’autres accusés.

Compte tenu de l’ancienneté des faits, elle a simplement demandé des peines de travaux, 80 heures pour F., 100 pour B. et 250 pour Pierre D. Elle a surtout demandé la confiscation de 709 000 euros à la charge de ce dernier.

Le tribunal a accordé cette confiscation tout en condamnant Pierre D. à quinze mois de prison et lui interdisant toute activité commerciale pendant dix ans. Les autres prévenus ont été acquittés.

 
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