Lors des deux dernières élections au Québec, la Coalition Avenir Québec a vécu des moments de grâce. En 2018, François Legault est porté au pouvoir tandis que la CAQ obtient une écrasante majorité avec 90 députés en 2022.
Moins de deux ans après un succès indéniable, sondages et projections nous démontrent que les temps ont changé depuis que François Legault a remporté un deuxième mandat.
Maintenant, quand on voit la piètre performance de la CAQ, on peut se demander si M. Legault saura se remettre sur les rails.
Confiance
En 2022, les électeurs ont accordé un deuxième mandat à la CAQ car le premier était principalement consacré à la pandémie. Mais ce nouveau mandat suscite des attentes extrêmement élevées et les électeurs sont actuellement déçus.
Les Québécois se sont rendu compte que la CAQ n’allait pas livrer la marchandise. L’annonce de l’annulation du troisième lien a été le début de la fin.
Plusieurs étaient déçus dans la région de Québec tandis qu’à l’extérieur de la Capitale-Nationale commençait à se demander si les membres du gouvernement Legault étaient des gens de confiance.
Réflexion
Les derniers sondages feront inévitablement en sorte que François Legault commencera lentement mais sûrement à réfléchir à son propre avenir.
Avant le temps des Fêtes, il disait qu’il allait se présenter si sa santé le lui permettait et si les Québécois le voulaient toujours. Sur le premier point, tout semble aller pour le mieux. Sur le deuxième point, disons que c’est moins clair.
M. Legault a créé la CAQ pour prendre le pouvoir. Mission accomplie. Mais veut-il que la CAQ résiste à l’épreuve du temps ? La question est valable.
Toutefois, le départ de M. Legault à court terme sonnerait probablement le glas de son parti.
