l’examen des écrits constitutionnels retardé, les modalités de vote n’ont pas été décidées

l’examen des écrits constitutionnels retardé, les modalités de vote n’ont pas été décidées
Descriptive text here

C’est un jour décisif pour la Corse. Et pour leautonomie. La clé est le vote sur l’écriture constitutionnelle co-rédigée et finalisée à Beauvaudans le cadre de deux rencontres entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et la délégation d’élus insulaires conduite par Gilles Simeoni, les 26 mars et 11 février.

Une étape qui n’en est qu’une “point de départ”, a rappelé Jean-Christophe Angelini, le leader du groupe Avanzemu, dans nos colonnes. Un examen néanmoins indispensable à la poursuite du processus tendant vers une évolution statutaire de l’île.

Des tensions

Reste que la discussion dans l’hémicycle qui devait débuter ce mercredi 27 mars, à 14h30, a pris beaucoup de retard. En cause, les modes de vote qui créent, sotto vocemais aussi parfois à travers des confidences livrées à haute voix, des tensions palpables.

D’une part, Jean-Martin Mondoloni, coprésident du groupe Un Soffiu Novu, notamment, qui demande expressément que l’on adopte le texte en statuant paragraphe par paragraphe, ces derniers étant au nombre de six, afin de pouvoir pour entrer dans les détails. Cela permettrait de détacher la question du pouvoir législatif – exposée au quatrième paragraphe – qui fait débat alors que le reste de l’écriture constitutionnelle est, quant à elle, plus consensuelle.

En revanche, une majorité de conseillers territoriaux, tous groupes confondus, sont plus enclins à voter le texte dans son intégralité. Parmi ces derniers, le leader du Core à Fronte, vent contraire, a prévenu. Pas question de choisir l’option par paragraphe. A défaut, il en tirera toutes les conséquences.

Une deuxième conférence des présidents de groupe était en cours en début d’après-midi après une première réunion ce mercredi matin pour tenter de trancher et en attendant la séance publique.

Pressions

En coulisses, la rumeur court que Gérald Darmanin aurait, ces dernières heures, appelé Gilles Simeoni pour lui faire part de sa préférence pour une voix par paragraphe. Par ailleurs, Grégory Canal, conseiller spécial du ministre pour la Corse, aurait également fait savoir, par SMS, que l’Élysée serait très attentive à rechercher le consensus le plus large possible.

#France

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 9 000 foyers privés d’électricité et trains annulés à cause des tempêtes
NEXT en 1990, décès de Jean Larrieu, ancien maire de Mont-de-Marsan