Anouch Seydtaghia
chef de la division Cyber
Publié le 27 mars 2024 à 19h32 / Modifié le 27 mars 2024 à 20h47
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C’est un monde qui a sa propre langue. On parle entre autres de pétaflops, d’exaflops, de nanomètres et de milliards de milliards de paramètres… Cet univers est celui des puces travaillant à créer des systèmes d’intelligence artificielle (IA). Le géant de ce marché est bien entendu Nvidia, qui a dévoilé ses nouvelles générations de puces le 19 mars dernier. La firme américaine fait face à Intel, AMD, Broadcom ou encore Samsung. Mais aussi un acteur, la société Cerebras Systems, avec une double particularité : elle a été cofondée par un Suisse, Jean-Philippe Fricker, et sa puce est gigantesque.
Le directeur technique de l’entreprise basée à Sunnyvale, au coeur de la Silicon Valley, était mardi soir à la conférence AMLD dédiée à l’intelligence artificielle et qui se tenait à l’EPFL. Aujourd’hui, Cerebras Systems compte plus de 350 employés et est valorisée à plus de 5 milliards de dollars. Au début, en 2016, il y avait un pari. « Nous avons commencé à détecter une demande insatiable et sans précédent de puissance de calcul accrue pour l’IA. Nous avons vu que, d’ici quelques années, il faudra 40 000 fois plus de cette puissance. Mais cela aurait été totalement impossible avec la loi de Moore. [tous les deux ans, un doublement du nombre de transistors sur une puce de microprocesseur, ndlr]», explique Jean-Philippe Fricker.
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