Après de nombreux rebondissements, le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (qui regroupe 133 communes de la région parisienne et assure l’approvisionnement en eau potable de plus de 4 millions de Franciliens) a signé le contrat de concession avec Veolia relatif à la gestion du service public de l’eau potable en Ile-de-France le 16 mars. Un contrat d’un montant de 4,3 milliards d’euros pour une durée de 12 ans, du 1euh Janvier 2025 (date d’expiration de la délégation de service public actuelle) au 31 décembre 2036.
Le 25 janvier, les élus du Sedif, réunis en Commission extraordinaire, ont décidé d’attribuer ce nouveau contrat de concession de délégation de service public à Veolia (délégataire privé auquel le Sedif fait appel depuis un siècle) jugeant que son offre « apporte la meilleure réponse aux enjeux économiques et environnementaux posés par l’autorité organisatrice « .
Mais les conditions d’attribution de ce contrat ont été contestées par Suez, autre candidat en lice. Toutefois, le tribunal administratif de Paris a confirmé le 29 novembre la validité de la procédure d’attribution, tout comme le Conseil d’État, saisi par Suez, dans un arrêt rendu le 2 février. Le tribunal administratif a de nouveau été saisi par Suez dans le cadre d’une seconde référé précontractuel. Mais Suez a été une nouvelle fois rejetée le 14 mars, permettant la signature du contrat entre le Sedif et Veolia.
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