Dans le Vaucluse Ludwig Ferren déploie la marque : L’Étable Cowork – .

En 2016, le chef d’entreprise Ludwig Ferren découvre le concept naissant du « travailler ensemble » lors d’une mission pour la French tech Culture, The Bridge. A l’époque, il était créateur de sites internet et membre de l’association Avignon Delta Numérique. ” L’accélérateur de start-up, installé dans un local de 600 m², a rapidement créé un espace commun avec le premier coworking d’Avignon, conçu comme le prolongement d’un service pour les start-up. », explique-t-il en précisant que la gestion est confiée à une SAS qui l’a baptisée L’Étable Cowork. Ludwig Ferren entre dans l’aventure avec 4% des actions, ” aujourd’hui, je suis majoritaire avec 52%. J’assure le bon développement de l’entreprise, avec mes collègues « .

Le plus grand espace de cowork, 400 m² sur deux étages, a ouvert à Sorgues, dans les anciens locaux de la place des finances publiques. (Photos D. Ghidoni)

Evolution progressive

En 2018, L’Étable Cowork ouvre sa deuxième succursale, dans la zone commerciale d’Avignon Nord. « A cette époque, la filiale immobilière Ceetrus finalisait son projet d’immeuble de bureaux, le Pixel, juste derrière l’hypermarché. Le prestataire immobilier Nhood, appartenant également à la grande distribution, lance immédiatement un appel à projets pour intégrer un espace de travail partagé au rez-de-chaussée. Nous l’avons gagné », souligne Ludwig Ferren.

Ludwig Ferren a inauguré ses nouveaux locaux de la Sorgue en présence du maire, Thierry Lagneau, le 4 octobre. (Photo D. Ghidoni)

jeIl faudra ensuite attendre cinq ans pour voir naître un troisième lieu collaboratif. « En janvier 2023, mon choix s’est porté sur Agroparc, c’est la première zone tertiaire du Vaucluse. Mais le constat rapide est clair, le modèle économique ne fonctionne pas. J’ai donc opté pour des bureaux privatifs, sans open-space », poursuit l’entrepreneur.

En octobre 2023, le plus grand espace de cowork, 400 m² sur deux étages, ouvre à Sorgues, dans les anciens locaux du Centre des Finances Publiques. Il dispose de salles de réunion, de bureaux privés, d’un open space et d’une salle de détente avec billard, télévision et jeux vidéo.

La municipalité a lancé un appel à candidatures et nous avons remporté tous les suffrages. J’ai signé l’état des lieux le 4 septembre 2023 et dès réception des clés, j’ai installé six tables, des chaises, un rétroprojecteur et loué la salle le lendemain. « . Ludwig Ferren

Une licence de marque

Pour devenir collègue à l’Étable, vous devez d’abord vous abonner et choisir votre forfait. « Le coworking repose sur le partage de valeurs, de localisation, mais aussi de compétences et de savoir-faire. L’utilisateur paie pour l’utilisation et non pour la propriété. C’est un butineur. Il est donc selon moi plus judicieux de proposer plusieurs petits emplacements dans des emplacements différents qu’un seul grand espace. », précise Ludwig Ferren.

C’est sans doute sur la base de ce postulat qu’il a noué des partenariats avec d’autres structures. Une dizaine actuellement : Clermont-Ferrand, Vaison-la-Romaine, Gap, Narbonne, Apt, Aix-en-Provence… Et pour ne pas s’arrêter là, le chef d’entreprise a développé une licence de marque. ” Il ne s’agit pas seulement de nom, il s’agit d’accompagnement, pour la facturation, la gestion des impayés, le marketing, la publicité. », précise l’entrepreneur.

Le mobilier de bureau fabriqué à partir de bois de palettes est fait maison, signé L’Étable Cowork.

En 2024, Ludwig Ferren prévoit d’étendre l’enseigne L’Étable Cowork sur l’ensemble de l’A7, de Cavaillon à Aix pour le sud et d’Orange à Montélimar pour le nord.d. Sa devise est de rester ouvert à toutes les opportunités. La suite de la partition pourrait même se jouer au-delà des frontières, au Canada ou en Grande-Bretagne.

A la sortie de la crise sanitaire, l’écurie a vu revenir ses abonnés et de nombreux autres utilisateurs. “ Le Covid a imposé le télétravail dans les familles. Les entreprises ont pensé à envoyer leurs salariés en cowork, ce qui implique de réduire les loyers « .

Armand Tavakoli et Vincent Marty, les deux salariés entrés dans l’entreprise en alternance, suite à un stage en immersion : « Durant ce trimestre, je leur ai lancé un défi : étudier l’activité et soumettre un business plan leur permettant de percevoir leur salaire de manière durable. Ils l’ont pris avec brio « .

Armand Tavakoli, Ludwig Ferren et Vincent Marty (de gauche à droite) ont conçu conjointement l’espace de coworking.

En chiffres

  • 2015, année de création
  • 2018, Ludwig Ferren nommé président
  • 250 000€ de chiffre d’affaires en 2023
  • 4 employés
  • 150 à 200 abonnés par an
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Basket Landes de la Lot-et-Garonnaise Julie Barennes s’incline en finale face à Bourges
NEXT Six projets agrivoltaïques sont soutenus par l’entreprise GLHD dans l’Yonne