Un meilleur encadrement des camps de jour réclamé au Québec

Un meilleur encadrement des camps de jour réclamé au Québec
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L’Association des camps du Québec (ACQ) demande au gouvernement provincial d’imposer des normes de sécurité dans les camps de jour. Elle déplore que seuls les camps membres de l’ACQ, qui représentent environ la moitié de tous les camps de jour de la province, disposent d’un cadre réglementaire clair.

L’Association présentera ses recommandations mardi après-midi lors des consultations parlementaires sur le projet de loi 45, qui vise à modifier la Loi sur la sécurité sportive.

On estime qu’il y a environ 2 000 campings de jour, camps avec hébergement, chaque été au Québec.explique Éric Beauchemin, président de laACQ.

Sur ces 2000 camps, 1000 sont sous la supervision duACQ à travers ses programmes de normes et de références et sont soumis aux inspections de l’organisation, estime-t-il.

Toutefois, les camps de mille jours restants, non membres de l’ACQ, ne sont soumis à aucun encadrement, déplore le président.

Vous n’avez pas besoin d’un permis commercial pour démarrer un programme de camp de jour.

Il y a des initiatives personnelles de gens qui font du babysitting un peu prolongé, mais qui à un moment donné accueillent de plus en plus d’enfants et donneront le nom de camp de jour à ce qu’ils font.explique M. Beauchemin.

Éric Beauchemin est directeur général de l’Association des camps de jour du Québec.

Photo : Radio-Canada

Il estime que c’est dans ce type de situation que la sécurité des enfants est la plus à risque et rappelle qu’en été, les enfants pratiquent souvent des activités plus risquées, comme nager et sortir.

Son organisation propose de rendre obligatoire un permis pour exploiter un camp de jour et offre au gouvernement de l’aider à appliquer une éventuelle réglementation.

L’ACQ recommande 8 normes universelles

Afin d’établir un cadre réglementaire unifié, leACQ recommande l’adoption de huit normes de sécurité, y compris l’établissement d’un niveau de formation minimum pour le personnel d’animation.

L’organisation estime également que les ratios enfants/instructeurs et la formation du personnel devraient être réglementés. Il propose également de rendre obligatoires la vérification des antécédents criminels et la formation aux premiers secours pour les employés, ainsi que d’établir un plan de mesures d’urgence.

Éric Beauchemin estime que les parents québécois ne sont pas suffisamment conscients du manque de réglementation entourant l’industrie des camps de jour et leur recommande de poser des questions lorsque viendra le temps d’inscrire leurs enfants.

 
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