Une femme sur deux souffre de douleurs pendant ses règles en France. Un projet de loi sera présenté ce mercredi à l’Assemblée nationale par des députés de gauche, dont l’élu de Dordogne, Sébastien Peytavie. A Coulounieix-Chamiers, la société « Au temps d’Eugénie » est déjà sensibilisée à cette problématique. Un espace a été conçu pour que les salariés puissent se reposer pendant leurs journées de travail lorsqu’ils souffrent.
Douleur sévère
Avec sept personnes travaillant dans cette fabrique de confitures artisanales, dont cinq femmes, la question s’est rapidement posée. “Si nous avons besoin de prendre quelques minutes pour nous reposer, il n’y a pas de problème ici, explique Fleurbella Mallet, salariée depuis deux ans. Même si je mets la pression, on me dit d’y aller doucement et je m’en sortirai quand même.
La semaine dernière, elle a ressenti de fortes douleurs dans le bas-ventre. “Nous pouvons nous reposer en paix”, raconte Alizée Moreau pendant qu’elle colle des étiquettes sur les pots de confiture. Ces derniers mois, elle a moins souffert de règles douloureuses, mais elle a traversé des moments difficiles où cela pouvait se manifester. plusieurs jours par semaine.
Bien-être au travail
“Le temps de souffler, de repartir avant que ça fasse moins mal, c’est important et on sait qu’on peut le faire”, précise Cécile Genet, la directrice adjointe. Elle aimerait que cette loi soit votée d’imposer cette mesure dans toutes les entreprises, surtout dans les endroits où il n’y a pas d’entente sur ce sujet. “Si tout le monde savait vraiment quelles étaient ces douleurs, je pense que personne n’hésiterait à franchir le pas”elle élabore.
Ce choix de travailler en confiance, et surtout de ne pas mettre la pression sur les salariés, « c’est lié au bien-être dans l’entreprise au sens large », confie Mathieu Pivaudran, le directeur de l’entreprise. Pour lui, il était évident d’être flexible sur les horaires de travail. “Je pense que cela enlève un poids moral à ceux qui sont concernés, il élabore. Ici, nous n’avons pas attendu une loi pour régler ce problème.» Le leader pense toujours que ce projet de loi avec 13 jours par an reste insuffisant pour celles qui ont des règles vraiment douloureuses.