Foyers pour femmes maltraitées | La « microgestion » de Duranceau ralentit les projets, déplore l’opposition

Foyers pour femmes maltraitées | La « microgestion » de Duranceau ralentit les projets, déplore l’opposition
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(Québec) Les partis d’oppositions pressent le gouvernement Legault de construire les maisons pour femmes violentées le plus rapidement possible et à cesser de faire de la « microgestion ».


Publié à 14h58

« Les maisons pour les femmes violentées, il faut que ça se fasse. J’ai lu, ce matin, le reportage, excellent reportage sur l’analyse des coûts. Oui, ça coûte plus cher, mais il faut que ça se fasse. Ça devrait être une priorité de ce gouvernement », a lancé le chef libéral par intérim Marc Tanguay mardi.

La Presse révélait au matin que le gouvernement semblait avoir trouvé une « voie de passage » pour faire débloquer un projet de maison pour femmes violentées à Rouyn-Noranda. Au coût de 9 millions, il comptait 10 appartements. La ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, jugeait qu’à 900 000 $ la porte, il était trop coûteux. En ajoutant un studio, il serait désormais acceptable.

M. Tanguay, lui, veut savoir ce qui arrive avec les autres projets bloqués « un peu partout au Québec ». « Il faut agir rapidement. Tout délai, évidemment, est un échec, alors il faut y aller rapidement. Quand le projet sera-t-il livré ? », a-t-il demandé.

Pas comme un bloc-appartements

Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, estime de son côté que cette histoire démontre que de « construire une maison pour femmes victimes de violence conjugale, ce n’est pas comme construire un bloc-appartements ».

« Dans un bloc-appartements, on ne met pas des vitres blindées. C’est normal que ça coûte plus cher, une maison pour femmes victimes de violence conjugale. Si on construit un huit logements ordinaires pour du monde ordinaire, on ne mettra pas des portes avec des systèmes de sécurité, des vitres blindées, des salles de crise », a-t-il lancé.

Il estime que « la microgestion » de France-Élaine Duranceau « ralentit les projets ». « Il faut construire vite, au Québec, puis la surcentralisation, où on a, à Québec, une ministre puis une SHQ [Société d’habitation du Québec] qui vient microgérer des projets, ce n’est pas la bonne façon de construire rapidement des logements au Québec, surtout pas lorsque les besoins sont aussi spécifiques que ceux-là », a-t-il déclaré.

 
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