sept mois après le début des recherches, toujours aucune découverte

sept mois après le début des recherches, toujours aucune découverte
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Malgré les importants moyens de recherche mis en œuvre, aucun reste de soldats allemands n’a encore été retrouvé dans le secteur de Meymac. Le préfet de Corrèze a lancé un appel aux habitants à témoigner.

Plus de sept mois après les premières fouilles entreprises à Meymac, aucun reste des quarante-sept soldats allemands exécutés le 12 juin 1944 sur ordre du commandement des Forces françaises de l’intérieur (FFI), selon le témoignage d’Edmond Réveil, a de nouveau été découvert dans le secteur Meymac en Corrèze, comme l’a expliqué à la presse le préfet de Corrèze mardi 26 mars 2024. Il a également lancé un appel à témoignage auprès des habitants du secteur.

Les témoignages peuvent être la clé, car nous sommes tous convaincus qu’il y a des gens qui savent exactement où se trouvent les fosses, explique Xavier Kompa, directeur de l’Office national des anciens combattants de Corrèze. Lors de la première exhumation en 67-68-69, nous n’avons pas encore la preuve, il y a des gens qui étaient présents pour la première fouille et qui ont vu les fosses à ciel ouvert, donc je pense qu’il y a des gens qui pourraient nous apporter les clé, les os. Pourquoi ne parlent-ils pas ? Je ne sais pas, mais nous sommes là pour recueillir leurs témoignages qui resteront évidemment confidentiels : cela permettrait surtout aux familles de retrouver leurs ancêtres, c’est important pour elles de retrouver leurs grands-parents« .

Les témoignages peuvent être la clé car nous sommes tous convaincus qu’il y a des gens qui savent exactement où se trouvent les gouffres.

Xavier Kompa, directeur de l’Office national des anciens combattants de Corrèze

France 3 Limousin

Sur l’échec de la recherche, Xavier Kompaexpliquer : “Nous savions avant de commencer à envoyer le drone LIDAR qu’il était très peu probable que la fosse soit retrouvée compte tenu de l’étendue de la végétation sur le site. Malgré tout, nous avons quand même des choses positives : les photos permettent de retrouver des chemins qui existaient en 1944, lors de l’exécution et en 67-68 lors de la première exhumation, donc ces chemins remettent en question les premières fouilles qui ont été réalisées il y a un an. . L’endroit où a été réalisée la première fosse est complètement différent de celui dans lequel nous avons participé.« .

Pour l’instant, nous n’en sommes pas là, car les fouilles génèrent des coûts importants, continue Xavier Kompa. Cela permet à l’Allemagne de s’impliquer à nos côtés. Il nous reste encore beaucoup de recherches à faire pour corroborer les éléments dont nous disposons aujourd’hui, afin de lancer des fouilles qui cette fois iront jusqu’au bout, nous l’espérons..

C’est à l’été 2023 que les recherches débutent grâce au travail de 18 archéologues aidés par des fouilleurs, mais aussi de nombreux outils tels que technologie appelée « LIDAR » OMS a déjà été utilisé pour cartographier les zones de combat de la Seconde Guerre mondiale en France et en Belgique ou encore des sites historiques. Il permet notamment de cartographier les trous d’obus, la localisation de l’artillerie, etc.

Toutes ces recherches ont débuté après les déclarations d’Edmond Réveil en mai 2023, alors âgé de dix-huit ans et résistant. L’homme avait choisi de briser la loi du silence, 79 ans après les événements, et de s’exprimer dans les colonnes du journal La Montagne. Le 12 juin 1944, il affirme avoir assisté à l’exécution de 47 soldats allemands et d’une femme liée à la Gestapo à Meymac. Soldats capturés après l’attaque de l’Ecole Normale de Filles de Tulle, le 7 juin 1944.

Jusqu’à présent, personne ne savait ce qui leur était arrivé. À l’âge de 98 ans, Edmond Réveil révèle pour la première fois avoir assisté à leur exécution. Un témoignage très fort qu’il a également livré à France 3 Limousin.

 
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