Le Canada doit s’améliorer
En examinant les facteurs qui peuvent maximiser la productivité, nous voyons facilement des opportunités d’amélioration.
Le Canada peut consacrer plus d’énergie à faire correspondre la formation aux besoins actuels ou futurs en matière de compétences. Cela implique notamment de veiller à ce que les programmes d’éducation postsecondaire et de formation professionnelle répondent mieux aux besoins des employeurs. Il s’agit également de promouvoir les compétences des nombreuses personnes qui immigrent au Canada.
En outre, nous gagnerions à renforcer la concurrence commerciale pour encourager l’innovation et l’efficacité. Cet aspect est particulièrement important pour les petites et moyennes entreprises qui ne peuvent pas profiter des économies d’échelle auxquelles ont accès les grandes entreprises.
Mais l’aspect central est probablement l’investissement, qui est loin d’être suffisant au Canada en termes de machinerie, d’équipement et de propriété intellectuelle. En fait, le niveau d’investissement a diminué au cours de la dernière décennie.
Chacun a un rôle à jouer dans la création d’un climat d’investissement dynamique qui contribuera à stimuler la productivité. Si la productivité augmente, le pays tout entier bénéficiera d’une croissance solide et de meilleurs salaires sans inflation élevée. Dans une économie saine, nous sommes mieux à même de gérer les pressions inflationnistes sans trop dépendre des augmentations des taux d’intérêt.
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