est-ce que tout le monde est dans le même bateau dans le Calvados ? – .

est-ce que tout le monde est dans le même bateau dans le Calvados ? – .
Descriptive text here

C’est un document étonnant qu’a pu consulter France Bleu Normandie. Il émane de la Direction départementale de l’emploi, du travail et de la solidarité (DDETS) du Calvados. Intitulé «Procédure pour bénéficier du soutien du 115», elle instaure une différence de traitement entre les populations accompagnées.

La procédure est la même au départ. Quelle que soit sa situation administrative, une personne ayant besoin d’un hébergement d’urgence appelle le 115. Elle sera orientée vers une place disponible et accompagnée pendant deux mois. C’est à la fin de cette période que les choses changent.

Au bout de deux mois, l’hébergement d’urgence prend fin pour les personnes en situation irrégulière ou demandeuses d’asile. Ils doivent recontacter eux-mêmes le 115. Et leur situation est réévaluée. Alors que pour les citoyens de droit commun ou ordinaires, le service social compétent fait le point et le renouvellement est quasi automatique.

Le risque dénonce l’association Ventscontrares, une des associations qui a obtenu ce document, “c’est que les personnes les plus vulnérables se retrouvent à la rue« . Et elle se souvient que le Code de l’action sociale et des familles précise néanmoins expressément que «toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychologique ou sociale a accès à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence« .

Contacté la préfecture du Calvados souhaite lever toute ambiguïté.Quelle que soit la situation administrative des personnes, au bout des deux mois, leur vulnérabilité est réévaluéeexplique Héloise Deffobis, directrice départementale adjointe de la DDETS. L’objectif pour ceux qui sont en situation régulière est de quitter les hébergements d’urgence pour libérer des places au 115 et poursuivre un chemin vers un logement.. Les autres continuent d’être hébergés par 115″, assure-t-elle.

Héloise Deffobis réfute les « accusations » de discrimination. Mais elle avoue entre les lignes une maladresse.Je reconnais qu’en termes de pédagogie, nous devons améliorer la forme du document« . Il indique que «la formulation a été retravaillée et qu’une nouvelle version du document doit être envoyée aux associations« . Selon nos informations, une réunion a eu lieu ce vendredi après-midi entre associations et services de l’Etat.. Au moment même où le document en question était révélé à la presse.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un village fantôme fouillé, des bistrots healthy, le barrage de Naussac… L’actualité incontournable de la Haute-Loire
NEXT « La dépendance à l’aide sociale n’aide pas l’individu, elle l’enchaîne » (vidéo)