En pleine bisbille, le PS genevois réélit Thomas Wenger à la présidence – rts.ch – .

En pleine bisbille, le PS genevois réélit Thomas Wenger à la présidence – rts.ch – .
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Le Parti socialiste genevois a réélu samedi son président Thomas Wenger. Le parti politique connaît une guerre de dirigeants. Thomas Wenger lui-même a été publiquement désavoué par la conseillère d’Etat socialiste genevoise Carole-Anne Kast la semaine dernière.

“Je crois que ce n’est un secret pour personne au sein du Parti socialiste que je ne soutiens pas la candidature de Thomas Wenger à la présidence du Parti socialiste”, a récemment lancé Carole-Anne Kast sur les ondes de Léman Bleu.

Malgré tout, Thomas Wenger a été réélu. Il a souligné son bilan et la nécessité d’unir la gauche contre la droite majoritaire dans le canton. Sa réélection a été confirmée par 93 voix contre 60, une majorité qui n’est pas un plébiscite mais qui suffit pour l’emporter dès le premier tour.

Il a rappelé l’importance pour le PS de “porter la voix de la gauche, d’être uni et rassemblé pour contrer les projets de régression sociale et de défense des intérêts privés des plus riches proposés par la nouvelle alliance des droites libérales et populistes”.

Les raisons de la colère

Pourquoi une telle discorde ? Car la semaine dernière, Thomas Wenger, comme la plupart des autres présidents de partis, a réagi dans les médias à la sélection tout à fait légale par Carole-Anne Kast d’Alain Bachmann à la tête d’un de ses bureaux.

Le problème : l’homme est le père de Delphine Bachmann, une autre conseillère d’Etat genevoise (Le Centre). La nomination, validée par le Conseil d’État, a alimenté la polémique sur un éventuel conflit d’intérêts entre le père et sa fille.

Carole-Anne Kast n’a pas apprécié le discours de la présidente de son parti. Pour elle, ses propos remettent en cause son intégrité. Elle l’a fait savoir sur Léman Bleu, puis à travers un mail qui a fuité dans la presse.

Quel avenir ?

Même si le parti est habitué à des débats parfois houleux en interne, cet épisode a quand même fait jaser à l’assemblée. Un délégué a même posé la question.

Les deux protagonistes sont restés sur leurs positions samedi. Ils se disent tous deux confiants pour l’avenir, même s’ils devront travailler sur leur confiance mutuelle. Carole-Anne Kast, qui a visiblement envie de tourner la page, a encore glissé en hors-antenne : “Pas besoin que ce soit mon préféré pour que je puisse travailler avec !”

Sujet radio : Tania Sazpinar

Adaptation web : Julien Furrer

#Suisse

 
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