Geneviève Guilbault visite le futur terminal de Trois-Rivières

Elle était accompagnée du ministre responsable de la Mauricie, Jean Boulet, et de leur collègue Simon Allaire, député de Maskinongé. Le maire Jean Lamarche, ainsi que Mario De Tilly, le directeur général d’Innovation et de développement économique (IDÉ) Trois-Rivières, responsable de la gestion de l’aéroport, ont complété le tableau.

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Le chantier du terminal de Trois-Rivières. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

« Cela positionnera davantage Trois-Rivières comme une ville moderne et [attrayante] avec tout ce qui se passe d’ailleurs à Bécancour et toutes les possibilités de développement qu’il y a ici, touristique et autre.

— Geneviève Guilbault, ministre des Transports du Québec

«La mobilité, qu’elle soit aéroportuaire, maritime, ferroviaire, routière, collective, est la base sur laquelle peut s’articuler le développement social, économique et touristique», explique celle qui assure également les responsabilités de vice-première ministre du gouvernement Legault.

“C’est la peinture qui tenait le tout”

Geneviève Guilbault visite le futur terminal de Trois-Rivières (Sylvain Mayer, Le Nouvelliste)

« L’aéroport actuel, on voit à première vue que c’est un aéroport qui vieillissait et qu’on avait besoin d’un service supplémentaire », poursuit Mme Guilbault. En 2018, le vérificateur général de la Ville de Trois-Rivières jugeait le bâtiment actuellement utilisé obsolète à 48 %. « Vous aurez deviné que c’était la peinture qui tenait le tout », illustre Mario De Tilly.

Alors que le coût de la construction continue d’augmenter, le gouvernement du Québec a débloqué 1,3 million de dollars supplémentaires, portant sa contribution totale à quelque 6 millions de dollars. Il faut dire que depuis le démarrage du projet en 2022, la facture est passée d’environ 11 millions à près de 20 millions de dollars.

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Mario De Tilly, directeur général d’Innovation et développement économique (IDÉ) Trois-Rivières. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

« Allons-nous faire des voyages à Orlando ? Peut-être pas tout de suite», explique le directeur d’IDÉ. Pour pouvoir proposer ce type de liaison internationale, il faudrait que le terminal soit équipé d’appareils à rayons X qui coûtent à eux seuls plusieurs millions de dollars.

Ce sont plutôt des mouvements à l’intérieur du Canada que l’organisation de développement économique cherche à établir, que ce soit dans le nord de la province, « vers les mines et les zones de travail », ou encore vers les grandes villes des pays où les affaires se font comme Toronto, Ottawa. ou Calgary par exemple.

La superficie du nouveau terminal augmentera considérablement par rapport à l’ancien bâtiment, passant de 375 à 2000 mètres carrés.

« C’est visuellement très agréable, mais tous les systèmes électromécaniques du bâtiment ont été conçus pour avoir une empreinte environnementale réduite », révèle Carl Teasdale, gestionnaire des grands projets de la Ville de Trois-Rivières.

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Carl Teasdale, gestionnaire des grands projets de la Ville de Trois-Rivières. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

« Il y a des zones de fret, des zones de réception des bagages que nous n’avions pas par le passé. Ensuite, nous disposons de bureaux supplémentaires qui permettront de mieux exploiter les installations aéroportuaires, […] nous conservons une aire de restauration comme avant et nous agrandissons considérablement la salle d’attente », poursuit-il.

Aucune annonce pour l’autoroute 30

Profitant de sa visite en Mauricie, Geneviève Guilbault a également fait quelques commentaires concernant les enjeux de transport qui touchent la région, comme le chantier du pont Laviolette ou les négociations en cours avec les responsables de son ministère.

>>>Profitant de son passage en Mauricie, Geneviève Guilbault a également fait quelques commentaires concernant les enjeux de transport qui touchent la région.>>>

Profitant de son passage en Mauricie, Geneviève Guilbault a également fait quelques commentaires concernant les enjeux de transport qui touchent la région. (Sylvain Mayer/Le Nouvelliste)

Interrogée au sujet de la sécurité sur l’autoroute 30 dans le secteur de Bécancour, où la circulation devrait connaître une augmentation notable avec l’arrivée du secteur des batteries, la politicienne a simplement exposé les investissements de son gouvernement en vue de la boucle de l’autoroute 55.

«Nous sommes en discussions notamment avec la Ville de Bécancour. Il y a certaines demandes qui viennent de la Ville, des analyses qui sont en cours, mais pour le moment, nous avons déjà un projet très important dans ce domaine, comme vous le savez, l’élargissement de la 55. »

— Geneviève Guilbault, ministre des Transports du Québec

À cet égard, Mme Guilbault souligne que les travaux, là aussi, vont bon train et prévoit que le projet s’étendant de Sainte-Eulalie à Bécancour sera complété en 2028 avec une mise en service graduelle des tronçons complétés à partir de l’année prochaine.

« 340 millions ont été investis par notre gouvernement pour élargir le 55, ce qui apportera évidemment plus de fluidité et plus de sécurité pour voyager au Centre-du-Québec », mentionne-t-elle.

 
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