impôts, superprofits, épargne… ce qu’il faut retenir du discours de Bruno Le Maire

impôts, superprofits, épargne… ce qu’il faut retenir du discours de Bruno Le Maire
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A l’approche du chiffre définitif du déficit public pour 2023, qui sera annoncé mardi par l’Insee, et qui augure d’importantes économies à trouver, la tension monte à nouveau. Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a indiqué ce vendredi que le gouvernement taxerait comme prévu les entreprises énergétiques mais ne ferait « pas plus que cela », quelques heures après que la présidente de l’Assemblée nationale se soit déclarée ouverte à la taxation des grandes entreprises. en cas de « super profits ».

“Il y aura dans ce budget une reprise des ventes qui auraient pu être faites par les énergéticiens (…) pas plus que ça”, a indiqué sur BFMTV, le ministre, estimant “qu’il ne s’agit pas de s’écarter de notre ligne”. d’une politique économique qui a donné des résultats, qui sont de très bons résultats », pour encourager l’activité des entreprises, notamment en baissant leurs impôts, dans l’espoir qu’elles embauchent.

Quelques heures plus tôt, sur France Bleu Lorraine, le président de l’Assemblée « s’est demandé s’il n’y aurait pas une capacité exceptionnelle dont on pourrait disposer pour augmenter les recettes de l’État ». « Nous ne voulons pas que les impôts français augmentent. Cela dit, je suis favorable à ce qu’on regarde quand il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats massifs d’actions par les entreprises”, a défendu Yaël Braun-Pivet.

Le déficit devrait donc « largement » dépasser les 4,9 % du PIB visés par le gouvernement, avait prévenu début mars Bruno Le Maire, enregistrant d’emblée 10 milliards d’économies. Mais la possibilité que l’écart à combler atteigne 5,6%, comme l’a affirmé le rapporteur du budget au Sénat, en visite à Bercy ce jeudi, donne des sueurs froides à la majorité, et des armes aux oppositions.

Mercredi, le président de la République a réuni six ministres et les exécutifs de sa majorité à l’Élysée, laissant entendre que les collectivités locales pourraient être appelées à contribuer. Il faudra sans doute en trouver 20 milliards supplémentaires. Ou ? Jeudi, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a exclu une désindexation des retraites de l’inflation. Elle aussi, comme Bruno Le Maire encore ce vendredi, a réfuté la moindre nouvelle taxation. Le ministre de l’Économie a également présenté la Défense comme un domaine préservé, sur fond de guerre en Ukraine.

 
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