« Nous n’excluons pas d’agir à nouveau », les Jeunes Agriculteurs du Lot en assemblée générale à Gréalou

« Nous n’excluons pas d’agir à nouveau », les Jeunes Agriculteurs du Lot en assemblée générale à Gréalou
Descriptive text here

l’essentiel
Près d’une centaine d’agriculteurs ont participé ce jeudi 21 mars à Gréalou à l’assemblée générale des Jeunes Agriculteurs. Après les mobilisations de février, le syndicat a fait le point sur les attentes de ses adhérents et a débattu de deux sujets majeurs : la place de l’agriculture dans le département et la gestion de l’eau dans les exploitations agricoles.

A la salle des fêtes du Gréalou, les Jeunes Agriculteurs du Lot se sont réunis en assemblée générale ce jeudi 21 mars. A l’ordre du jour d’abord, l’élection d’un nouveau bureau à la tête du syndicat qui compte près de 200 adhérents dans tout le département : Julien Vielcazal passe la main à deux coprésidents Clément Rouquié et Quentin Rayjal. L’ancien président devient secrétaire général adjoint aux côtés d’Aurélien Gentou, nouveau secrétaire général. Enfin Claire Arcoutel prend le poste de trésorière avec Alexandre Goutal comme adjoint.

Après les grandes manifestations agricoles de février dernier, ce rassemblement qui a vu la présence de la députée du Lot, Huguette Tiegna, s’est déroulé dans un contexte bien particulier. « Cela arrive à un moment de tension et une forte période de mobilisation. Les grandes annonces ont été faites. Nous attendons ici leur mise en œuvre. Nous fondons de grands espoirs dans les jours à venir afin de pouvoir dire à nos agriculteurs où nous en sommes » souligne Julien Vielcazal. A l’heure où le mouvement repart dans certains territoires, les JA du Lot se disent prêts à se mobiliser. « Nous n’excluons pas d’agir à nouveau. Nous voulons avant tout des actions concrètes donc, pour le moment, nous continuons à travailler au quotidien. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour nos agriculteurs » assure Clément Rouquié. Pour le Lot JA, les jours à venir s’annoncent décisifs avec le projet de loi agricole en ligne de mire. «C’est une réunion importante. La France veut-elle garder ses agriculteurs ou ses paysages demain ? « Il faut une orientation claire et savoir ce que veulent les Français pour leur agriculture de demain » ajoute le président de la FDSEA 46, Stéphane Pons présent aux côtés des plus jeunes.

“Pas de grands bassins mais de petites réserves d’eau”

La place de l’agriculture dans le département du Lot était justement au cœur des débats de cette assemblée. « Le Lot, une carte postale… qui n’existerait pas sans ses agriculteurs » estime le syndicat JA qui a également tenu à aborder le sujet sensible de la gestion de l’eau. « Pour nous, c’est un enjeu important pour les années à venir, confirme Quentin Rayjal. Il y a 40 ans, les premiers réseaux d’irrigation voyaient le jour. Nous pouvons remercier nos aînés qui ont fait tout ce travail. Aujourd’hui « Aujourd’hui, nous sommes très stigmatisés sur les questions d’eau. Nous avons la chance d’avoir deux rivières importantes, le Lot et la Dordogne. Ce qui semble important c’est de réguler l’eau et de la stocker avec elle, à l’échelle du département, non pas de grands bassins mais de petites réserves ». Lors de son intervention, Sylvie Brunel, géographe et universitaire française, est venue apporter de l’eau à leur moulin.

Lire aussi :
“On sent une vraie attente sur les exploitations agricoles”, la FDSEA lors d’un congrès départemental à Lacapelle-Marival

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Depuis Brest, la Ligue Cancer du Finistère poursuit ses efforts de prévention
NEXT un rapport accablant pour le comité exécutif de Sherbrooke