« Ce sont des matches qui doivent nous permettre de rebondir »

« Ce sont des matches qui doivent nous permettre de rebondir »
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Le sélectionneur des Lions s’est présenté en conférence de presse ce jeudi à la veille du match amical face au Gabon.

Votre groupe est réuni depuis l’élimination à la CAN. Dans quel état d’esprit préparez-vous ce match ?

Dans l’ensemble, tout le monde est arrivé à l’heure. Nous avons eu quatre séances depuis le début de la semaine. Est bon. Les garçons sont arrivés avec beaucoup de motivation et cette joie du bonheur, pour retrouver la sélection. L’ambiance est très bonne pour travailler sereinement.

Que recherchez-vous dans ces deux matches ?

Ce sont deux matches très importants car j’ai appelé plusieurs joueurs. Nous savons que nous n’en aurons plus l’occasion avant la trêve internationale de juin. Il était temps d’ouvrir la tanière et nous l’avons ouvert d’une manière assez spéciale. En effet, l’objectif est de donner du temps de jeu à des joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer. Nous allons essayer d’intégrer les autres. Dans ces deux matches, nous aurons une équipe du Sénégal différente de ce que les Sénégalais ont l’habitude de voir. Cela nous permettra d’avoir un bon noyau en juin.

Vous dites avoir ouvert le groupe mais on constate l’absence d’un latéral droit professionnel, alors qu’il y a des joueurs comme Noah Fadiga et Ilay Camara…

Ce sont des garçons que nous connaissons. Nous savons qu’Ilay Camara et Noah sont déjà venus. Mais c’est vrai, ce latéral droit devient un peu problématique dans la mesure où Youssouf Sabaly s’est arrêté et Crépin Diatta est suspendu. Mais nous avons aussi le même problème du côté gauche. Avec l’absence de Ba Touré, il fallait faire venir un jeune comme Faye. Aujourd’hui nous avons peu de joueurs sur les côtés, ce sera l’occasion pour nous de changer de système et de compenser ses absences. C’est un problème de positionnement, pas un problème de position.

Qu’est-ce qui explique le choix d’avoir convoqué plusieurs défenseurs centraux ?

C’est un choix sportif, c’est parce qu’on a deux matches. Et sur ces deux matches, on va utiliser la polyvalence de certains joueurs. Ce qui est important c’est notre animation qui nous permettra d’avancer sur les côtés où nous manquons, nous pourrons compenser l’absence de côtés joyeux par d’autres moyens.

Quelle est l’importance de ce match ?

Il y a l’impératif de gagner, mais il y a surtout l’impératif de pouvoir donner du temps de jeu. Il est important de gagner ces deux matches, mais il est tout aussi important de faire tourner l’effectif. Ce n’est pas une révolution, rien n’a changé. L’objectif reste le même. Au-delà de la victoire, sur ces deux matches, il nous fallait encore élargir notre groupe pour les matches qui nous attendent en juin.

Vous avez passé neuf ans à la tête de cette sélection. Pensez-vous, comme certains supporters, que vous vivez trop d’aventures ?

Les supporters sont très satisfaits de leur entraîneur. Ce sont souvent les spécialistes qui nous le reprochent. Je suis un jeune entraîneur qui a à peine 10 ans de carrière. Vous me traitez comme si j’avais 70 ans et que j’avais une carrière de 40 ans. Qu’est-ce que j’ai fait ? A peine quatre CAN et deux Coupes du monde. Mais mon objectif n’est pas ça, c’est au-delà de ça. Dix ans, ce n’est rien du tout dans ce métier. Je ne suis pas fatigué et je me sens très bien. Nous avons un groupe compétitif que nous sommes en train de régénérer. J’ai la confiance des décideurs. Donc les gens ne s’inquiètent pas de ma force mentale, je ne suis pas fatigué.

Pourquoi avoir choisi le Gabon et le Bénin ?

Le Gabon et le Bénin sont une opportunité que nous avons eu à cette date. Si nous avions eu d’autres opportunités, nous les aurions saisies, mais il ne faut pas sous-estimer le Gabon et le Bénin. C’est notre problème de sous-estimer les adversaires, quand il n’y a plus de petites équipes. Nous respectons le Gabon comme nous respectons le Bénin. Ce sont des matches qui doivent nous permettre de rebondir.

Et le Ramadan avec les joueurs ?

Avant d’être footballeurs, ils sont avant tout des êtres humains. Je ne vous aime pas là-dessus, mais cela ne changera rien du tout à ma formation. On s’organise, on écoute le corps par rapport à ce mois de Ramadan. Le football ne devrait pas nous empêcher de suivre notre foi.

Et le système de jeu, certains observateurs déplorent le 3-5-2 ?

Ce n’est pas un 3-5-2. Depuis quelques temps, nous jouons avec trois systèmes. Nous avons préparé ce système avec trois défenseurs. Nous nous sommes bien préparés contre le Cameroun. C’est un système qui nous a donné une grande satisfaction. Pour moi, ce n’est pas un problème de système, car les joueurs connaissent ce système et le pratiquent très bien. J’ai des joueurs de très haut niveau, donc ils pensent que ce n’est pas le système qui les arrête. Ils veulent jouer ensemble et partager des objectifs communs. Le système n’est pas le plus important dans le football.

À quel genre de match vous attendez-vous ?

C’est normal qu’on nous attende, mais cela fait plusieurs années que nous travaillons et progressons. Aujourd’hui, nous parlons davantage du problème du bloc bas ou du bloc haut. Nous sommes capables de jouer contre n’importe quel système de jeu. C’est le travail de toute une équipe et rien ne sera facile. Demain, nous aurons devant nous une équipe qui sera motivée comme ce sera le cas mardi contre le Bénin car elle joue contre le Sénégal.

Y a-t-il des absents pour ce match ?

Arouna Sangante a reçu un coup à la jambe et Pape Gueye a eu un petit problème au genou. Mais en réalité, tout le monde sera en forme pour mardi.

wiwsport.com

 
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